Quelle place occupe(nt) le(s) monde(s) de l’art dans les mouvements sociaux qui œuvrent pour la transformation de nos sociétés, vers un monde plus juste et plus solidaire ? Ce numéro de la collection Passerelle explore les ressorts de l’art en tant qu’espace et outil de luttes et de résistances, analyse les processus politiques qui légitiment ou délégitiment les formes d’expression et d’action, et enfin examine la politisation des espaces artistiques.
La collection Passerelle
Les articles
- Introduction
- Sortir de la vitrine : pratiques artistiques de guérilla culturelle des deux côtés de l’Atlantique pendant la Guerre froide
- Frontières du regard et politiques de représentation : trois moments de la critique institutionnelle
- L’incursion de l’Autre dans les circuits d’art contemporain
- Exister pareillement dans l’ombre et la lumière. Le Théâtre de l’opprimé dans les méandres de l’histoire
- Le « jeu » du « je » : "Ce que le sida m’a fait. Art et activisme à la fin du XXe siècle", d’Elisabeth Lebovici
- L’artivisme, ou comment battre en brèche le système
- À quoi servent les musées ? Le cas de l’Écomusée du fier monde
- Art en lutte... Contre la participation de tout le monde ?
- Restitution, réparation et mémoire dans les musées européens
- Les arts participatifs, entre libération et distraction
- En Inde, des identités culturelles plurielles et disputées
- Sœurs d’armes. Les femmes polonaises à Berlin
- L’art, un outil de lutte et de promotion des mouvements sociaux
- Le futur au pluriel : réparer la science-fiction
- L’utopie en science-fiction : une fabrique de futurs désirables
- La fonction sociale de la photographie
- L’Escola Livre de Dança da Maré : l’art pour s’impliquer dans le monde
- Le théâtre (de service) public, une mise en scène capitaliste
- Le Portugal de Salazar et la Géorgie néo-soviétique, des âmes sœurs
- Ressources pour aller plus loin
Décoloniser ! Notions, enjeux et horizons politiques
Passerelle n°24
Soixante ans après la deuxième vague d’indépendances nationales, la question décoloniale est toujours d’actualité. Depuis des dizaines d’années, militant·es et universitaires démontrent qu’en termes économiques et géopolitiques, les pratiques coloniales n’ont pas disparu : elles se sont recomposées et adaptées au contexte post-indépendance.
Les articles
- Introduction
- Colonialité et décolonialité : modes d’emploi
- Qu’est-ce que les « études décoloniales » latino-américaines ?
- Vers un pluriversalisme transmoderne et décolonial
- L’eurocentrisme, ou le mythe de la modernité capitaliste comme unique possibilité
- Racisation, racialisation : émergences, résistances et appropriations
- Racisme d’État : politiques de l’antiracisme
- Pourquoi le racisme anti-Blanc·hes n’existe pas
- Intersectionnalité et mouvements sociaux : de quoi parle-t-on ?
- Une objective subjectivité. Ou l’objectivisme sociologique contre le point de vue situé
- Habitudes alimentaires et colonialisme : de la naissance du commerce colonial à l’économie mondialisée
- Racisme, colonialisme et changement climatique
- L’essor de l’extractivisme, moteur de la « recolonisation » du Pérou et de l’Amérique latine
- À l’encontre de la colonialité de la coopération et solidarité internationales
- Solidarité sélective : la stratégie contemporaine pour gérer les migrations dans le monde
- La féminité hégémonique ou la « culture (genrée) de la suprématie »
- Polices : le temps des colonies n’est pas fini
- Décoloniser le système fiscal
- Dettes coloniales et réparations
- Une histoire générale de l’Afrique : une lutte contre l’amnésie historique
- Mana tawwnayuq qillqa / l’écriture quechua sans béquilles : dix ans après le coup de bluff
- Pourquoi on déboulonne les statues coloniales en Amérique
- La Fabrique de l’absence : féminisme décolonial et négrophobie
- Décolonialité depuis les arts : stratégies, initiatives, propositions
- Breny Mendoza : les théories décoloniales comparées
- Camp d’été décolonial : qui a peur de la non-mixité et de l’antiracisme politique ?
- Une semaine ancrée dans l’histoire de l’anticolonialisme
- Ressources pour aller plus loin
Finance et communs. Pour une réappropriation collective de la finance
Passerelle n°23Depuis les années 1970, le système financier s’est détourné de son objectif premier, le financement de l’économie, pour répondre à un objectif devenu prioritaire : générer des bénéfices financiers. Mais peut-on penser une finance au service d’un projet de société radicalement différent ? Et à quelles conditions ? Ce numéro de la collection Passerelle se donne un objectif ambitieux : celui de décrypter, d’analyser, et d’expliquer les enjeux autour de la finance, et de la repenser au prisme des communs.
Les articles
- Introduction
- De la monnaie qui étrangle à la monnaie qui libère
- Le projet d’une « monnaie pleine »
- Forces, faiblesses et perspectives des monnaies locales en France
- Bitcoin, cryptomonnaies et communs : une difficile conciliation ?
- De la monoculture à la polyculture monétaire : l’« écologie des monnaies » comme nouveau commun
- La dette, une relation sociale fondamentale
- Taux d’intérêts financiers, désintérêt humain
- La dette COVID : annulation de la dette et changement de cap monétaire pour une sortie durable du problème de la dette publique
- Le Debt Collective, un syndicat d’endetté·es qui se battent contre les dettes injustes
- En quoi la comptabilité est-elle façonnée par des considérations politiques et sociales et comment en retour conduit-elle à façonner le monde ?
- Commun écologique contre commun capitaliste
- Quelle est la valeur de résilience des communs face au changement climatique ?
- Comptabiliser ou prendre en compte les biens communs ? Le cas des associations
- Propriété communale et résistance autochtone : l’expropriation comme alternative au « financement » de la récupération des terres
- Les communs en Afrique, modes d’usage et droits locaux
- Partenariats public-commun, autogestion et droit à la ville
- Le rôle stratégique des intermédiaires financiers publics face à la transition énergétique
- Financer les communs sans abîmer le commun
- Une gestion démocratique et solidaire des communs ? Banques communautaires de développement au Brésil
- La pérennisation dans la durée d’une expérience autogestionnaire : une ligne de crête entre indépendance juridique et capitalistique, redistribution des surplus et capacité d’investissement pour préserver l’avenir
- Sécurité économique et Fonds socialisé d’investissement : des communs de mutualisation pour financer les communs
- Metasueños : auto-financer l’artivisme numérique depuis les Suds par l’usage de la blockchain
- Le FDNN ou comment financer les communs numériques pour un internet libre