Ce dossier se veut un instantané de la résistance culturelle qui s’organise dans le pays, en réponse aux assauts culturels lancés par les partisan·es de l’Hindutva. Les exemples de résistance témoignent de la continuité de l’oppression et de la marginalisation que subissent certaines communautés depuis des années, et de leur soif de changement à travers la lutte.
Si une approche intersectionnelle en ECSI semble indispensable, comment la mettre en œuvre ? En choisissant des outils dont c’est la thématique centrale ? En adoptant une philosophie générale, inspirée des principes de l’animation démocratique, pour être attentif⋅ve aux différentes oppressions qui peuvent se manifester, et en créant un espace sûr où chaque personne se sente libre de s’exprimer ?
Le constat paraît unanime : depuis plusieurs dizaines d’années, les luttes et les solidarités sont en position de résistance plus que de progression ou de conquête de nouveaux droits. Même dans des régions du monde qui semblaient être une source d’espoir pour les droits et les libertés, les reculs sont amers...
Mehdi Ben Barka a été l’un de ceux qui ont milité pour le changement des structures du Maroc au lendemain de l’indépendance avec la participation effective des masses populaires ; il a été l’un des leaders de cette génération de progressistes africain·es, des penseurs et penseuses combattant·es qui ont le mieux incarné les aspirations et les espoirs de leurs peuples.
Los feminismos expresan formas de luchas sociales y políticas complejas en constante evolución, que varían según su contexto geopolítico, que pueden ser militantes o institucionales, subversivas o más consensuales. Estas luchas son múltiples pero tienen en común la reivindicación de la igualdad y de la emancipación, la liberación de las dependencias y de los estereotipos, y la ruptura con las relaciones de dominación.
Ce dossier se propose de faire connaître et partager l’expérience et les apprentissages de la Fundacion Plurales et des Groupes de Femmes Défenseuses de l’Environnement (GPA, de son sigle en espagnol) de la région du Chaco Américain, en lien avec la gouvernance des ressources naturelles, principalement de l’accès à l’eau et à la terre, depuis une perspective d’équité de genre.
Con el presente Dossier buscamos compartir la experiencia y lecciones aprendidas de Fundación Plurales y Grupos de Mujeres Defensoras Ambientales (GDAs) en relación a la gobernanza de los recursos naturales, principalmente en el acceso al agua y la tierra, con equidad de género.
Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars, ritimo vous propose de (re)découvrir le dossier sur les féminismes. Au Nord comme au Sud, à l’Est ou à l’Ouest de la planète, des mouvements féministes se mobilisent contre d’autres formes d’oppression ou d’aliénation que la seule inégalité entre les sexes, participant ainsi à remettre fondamentalement en question l’ordre établi.
Être militant écologiste en Russie n’a jamais été facile. Pollution industrielle, dégradation de l’environnement, méfaits sur la santé sont des vérités que le pouvoir russe a toujours cherché à occulter. Ces derniers temps toutefois, la répression contre les activistes apparaît de plus en plus débridée.
Inspired by the historical traditions of Jalsa and lok shahiri (folk performance and poetry), several anti-caste cultural groups are active in Maharashtra today. Samata Kala Manch and Yalgaar Sanskrutik Manch are part of the pan-India Relaa collective, using their songs to raise voices against inequality and oppression faced by marginalised communities.
Relaa, a pan-India collective of cultural artists and activists whose songs and music are born out of their lived experiences and struggles struggle to keep their activism alive in the ongoing Pandemic. Their struggle finds resonance amongst the larger cultural resistance to growing state oppression.
Kabir Kala Manch founded in early 2000s has been at the receiving end of the state. As it grew in popularity its members faced incarceration for long years and continued oppression under successive governments.
In the north eastern state of Assam, a community marginalised historically on the grounds of ethnicity and religion, Assamese Muslims of Bengal-origin find their voice through poems in the wake of a new citizenship act and reclaim the term ‘miyah’, an Urdu word for ‘gentleman’ turned a word of abuse. Young women poets from the community go further to raise questions of gender equality and violence.
As the Muslim community is being targeted with the emboldening of the right-wing Hindutva groups, a group of feminists came together to collectively read and revive historical texts as an act of resistance and being a witness.
Anhad is synonymous with the cultural resistance to communalism and fascism. For more than two decades it has given platform to new artists, actors and cultural performers and used cultural expressions to spread awareness on constitutional values and challenge the rising right-wing narrative.
S’inspirant des traditions historiques de la jalsa (une musique populaire) et des lok shahiri (les « poètes du peuple »), des groupes culturels anti-castes font désormais entendre leur voix dans le Maharashtra. Geetanjali Gurlhosur dresse le portrait de Samata Kala Manch et Yalgaar Sanskrutik Manch, deux groupes s’inscrivant dans un vaste collectif et qui dénoncent, à travers leurs chansons, les inégalités et l’oppression que subissent les communautés marginalisées.
Relaa, un collectif panindien d’artistes et de militant·es culturel·les dont les chansons et la musique sont imprégnées de leur vécu et de leurs luttes, peine à entretenir la flamme de son militantisme face à une pandémie qui s’éternise. Son combat trouve un écho dans une résistance culturelle globale à l’oppression d’État grandissante.
Depuis sa fondation au début des années 2000, le groupe Kabir Kala Manch a été pris pour cible par l’État. À mesure que sa popularité grandissait, ses membres étaient jeté·es en prison où ils et elles croupissaient de longues années, ou étaient constamment harcelé·es par les gouvernements qui se sont succédés. Geetanjali Gurlhosur nous raconte l’essor et la chute de ce collectif culturel.