Ces petites fiches constituent un premier pas pour retrouver un peu d’intimité et de liberté dans le monde numérique. Il s’agit de reconquérir un certain contrôle sur ses données et une certaine autodétermination informationnelle.
Il ne s’agit toutefois que de préconisations générales qui peuvent ne pas correspondre à des cas particuliers. La sécurité est un processus, pas un produit, ces premiers pas permettent de se lancer dans ce processus. Pour aller plus loin et découvrir d’autres approches, le CECIL recommande de découvrir :
- Le guide d’autodéfense numérique, éd. Tahin Party disponible en version papier à 18€ ou sur Guide.boum.org.
- Les préconisations de l’Electronic Frontier Foundation sur le site Eff.org/fr.
- Le site PrivacyGuides.org, qui propose des outils alternatifs libres, décentralisés, protecteurs et respectueux des libertés.
- La distribution GNU/Linux TAILS : « The Anonymous Incognito Live System », conçue pour protéger aux mieux ses données dans ses pratiques numériques : Tails.net.
- Le Wiki d’Herminien, wiki.pcet.link, qui présente de nombreuses fiches pratiques et articles « Pour un numérique respectueux et émancipateur ». Voir aussi l’ancienne fiche Wiki du groupe Cryptobib avec de nombreuses ressources pédagogiques : Groupes.renater.fr/wiki/cryptobib/.
- « Autodéfense courriel », un tutoriel poussé de la Free Software Foundation sur le chiffrement des courriels Emailselfdefense.fsf.org/fr/.
- Les sites des associations prodiguant des conseils adaptés à des situations particulières telles que Nothing2Hide pour les journalistes, Echap.eu.org contre les violences faites aux femmes par le biais technique et Wiquaya.org pour la protection numérique des personnes queer/LGBTI+.
Il ne faut toutefois pas oublier que si l’autodéfense numérique est importante, elle a ses limites face aux possibilités des États et des grandes entreprises du numérique. Pour contrôler leurs pouvoirs et pousser vers de meilleurs équilibres, le combat politique est nécessaire. Pour cela il est important de soutenir des associations qui agissent au quotidien sur ces questions :
- L’Observatoire des Libertés et du Numérique et ses associations membres : Amnesty International France, Le CECIL, Creis-Terminal, Globenet, La LDH (Ligue des droits de l’Homme ), La Quadrature du Net (LQDN), Le Syndicat des Avocats de France (SAF), Le Syndicat de la Magistrature (SM).
- Les associations défendant le logiciel libre et ses libertés telles que Framasoft, l’April et les nombreuses associations et
- CHATONS locaux tels que Alsace Réseau Neutre, Cloud Girofle et Root66.
- Les membres de la Fédération des Fournisseurs d’Accès Internet Associatifs (FFDN).
- L’association Nos oignons.
- Et à l’échelle internationale, des associations telles que Privacy International, AccessNow ; Edri « European digital rights » et l’Electronic Frontier Foundation.