Ce dossier se veut un instantané de la résistance culturelle qui s’organise dans le pays, en réponse aux assauts culturels lancés par les partisan·es de l’Hindutva. Les exemples de résistance témoignent de la continuité de l’oppression et de la marginalisation que subissent certaines communautés depuis des années, et de leur soif de changement à travers la lutte.
Entre l’occupation violente des lieux du pouvoir à Brasilia par les militant·es d’extrême-droite pro-Bolsonaro le 8 janvier ; l’installation d’une dictature civico-militaire au Pérou depuis début décembre ; la victoire électorale du fascisme en Italie... la démocratie paraît reculer partout, être en danger et ne pas tenir ses promesses d’égalité politique et de garantie des libertés. Plus que jamais, le n°23 de la collection Passerelle, ses analyses et ses débats, sont d’une brûlante actualité.
Le 18 juin 2021, Ebrahim Raïssi, ultraconservateur du parti « Association du clergé militant », est élu président de la République. Outre l’avenir de l’accord nucléaire et les tensions régionales, il devra faire face à des troubles intérieurs liés, entre autres, à l’appauvrissement de la population, la crise économique et la pandémie de coronavirus.
L’élection - partiellement inattendue - de Jair Bolsonaro au Brésil, en octobre 2018, s’est accompagnée d’une série d’interprétations de la nature et de la signification de son gouvernement et des forces sociales qu’il représente. Un an plus tard, les difficultés et les divergences d’interprétation persistent.
La RDC connait une situation de transition politique complexe et tendue, avec le report des élections, une réduction forte des libertés civiles et une augmentation très préoccupante des violations des droits civils et de l’insécurité.
Des élections sont prévues le 23 décembre 2018 pour le départ du président Joseph Kabila.
Depuis 2013, Erdogan a opéré un véritable revirement de sa politique intérieure, réprimant durement les manifestations populaires, procédant à des arrestations de masse pour tenter de décourager toute contestation, au mépris des droits fondamentaux.
L’État angolais, dirigé depuis son indépendance en 1975 par le Mouvement Populaire de Libération de l’Angola (MPLA) de José Eduardo Dos Santos (qui a remplacé Agosthino Neto à sa mort en 1979), s’est construit à travers différents conflits...
Anticor, association française fondée en 2002 pour lutter contre la corruption, est agréée depuis 2015 par le ministre de la Justice afin de lui permettre d’agir en justice. En 2021, la demande de renouvellement de l’agrément est revenue au Premier ministre car Anticor a dénoncé à la Cour de justice des agissements du Garde des sceaux. Ce qui ne devait être qu’une simple démarche s’est transformée en lutte : au bout de six mois de mobilisation aux côtés de ses soutiens, la campagne #JeSoutiensAnticor a été un franc succès et a abouti à une belle victoire !
Un coup d’État militaire perpétré le mois dernier menace de faire reculer les acquis de la révolution de 2019 qui a renversé le régime brutal de M. al-Bashir.
Depuis longtemps, les tentatives de démocratisation du pays ont été entravées par les régimes d’autocratie militaire. Après avoir subi des décennies de répression, d’oppression et de violations des droits humains, le retour à un régime civil démocratique en 1999 a été une victoire importante pour les Nigérian·es. Cette année, les Nigérian·es ont marqué leur retour à la démocratie par des manifestations généralisées dans différentes parties du pays et à l’étranger, exigeant la bonne gouvernance, l’équité et la justice. Comment en est on arrivé là ?
Les libertés associatives sont menacées. Des associations voient leur activité suspendue suite à une coupe-sanction de subvention pour avoir contredit un·e élu·e, des militant·es sont poursuivi·es devant des tribunaux pour des actions solidaires, une association de quartier est interdite d’accès aux espaces communaux...
De nombreux observateurs, tant à l’étranger qu’en Iran, n’avaient guère été surpris par la victoire d’Ebrahim Raisi, ancien président de la Cour suprême et chef de l’appareil judiciaire du régime. Raisi a plus été mis en place qu’il n’a été élu et les ayatollahs le considéraient comme le candidat idéal, de part ses références en tant que parfait adepte du régime. Avec l’ascension d’Ebrahim Raisi au pouvoir, la répression du régime n’en sera que plus féroce.