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Le bassin du fleuve Sénégal : le partenariat des Etats pour des programmes inadaptés

, par ASIAD , M’BODJE Mamadou

Pour faire face à la transformation de la zone, le repli sur l’agriculture et sur la migration a été remarquable. Les soninkés ont été de longue date impliqué·es dans le commerce avec les marchands européens le long du fleuve. Les Haalpulaaren vivaient davantage en autonomie sur la base des échanges entre agriculteurs, éleveurs et pêcheurs au sein de la même société. Cependant, la migration a bouleversé les hiérarchies sociales ; les ressources qu’elle apporte ont engendré une nouvelle différenciation sociale. Là comme ailleurs dans la zone, on ne peut considérer les paysan·nes comme un « tout » homogène. La ruine de l’économie précoloniale et l’augmentation des besoins en produits manufacturés rendent plus pressant un besoin d’argent impossible à satisfaire sur place. D’où les migrations temporaires des jeunes hommes qui partent quelques mois ou quelques années, dans le double but de soutenir leur famille et de constituer une épargne.

Avec la migration lointaine, la mobilité prend un autre sens : grâce à l’argent envoyé par les émigrés, les familles ont accès à des ressources monétaires régulières et importantes. Elles atteignent un niveau de vie sans commune mesure avec les capacités locales de production de richesse. Cet afflux d’argent renforce l’augmentation des besoins de consommation. Ces besoins ont provoqué la migration, mais ils deviennent vite aussi une conséquence ; la migration s’auto-entretient et devient structurelle. En ruinant les capacités de production agricole au village, la sécheresse des années 68-73 a renforcé ces mécanismes : les apports d’argent extérieur sont devenus une nécessité pour assurer la subsistance des familles. C’est à partir de cette période que l’épargne rapatriée par les migrants à travers les associations villageoises (donc bien avant les OSIM), participe à la modernisation des villages : mosquées, dispensaires, maternités, périmètres irrigués, etc.

Les mandats postaux individuels des émigrés à leurs familles se doublent de financements collectifs en faveur du village. Les périmètres irrigués villageois et des unités autonomes sont gérées par les groupements paysans tout en s’insérant dans des ensembles institutionnels plus vastes. Dans les années 60-70, ce sont les grands périmètres, cultivés en régie, qui dominaient. Il s’agissait de garantir une meilleure sécurité alimentaire aux populations riveraines frappées par la sécheresse.

Quand les Etats voient plus grand

C’est l’époque où la SAED (Société d’aménagement et d’exploitation du delta de la vallée du fleuve Sénégal et de la Falémé), qui travaillait d’abord sur les grands aménagements du delta du fleuve, a vu ses prérogatives étendues à l’ensemble de la vallée en 1975. Dans un second temps, les périmètres irrigués villageois ont été inclus dans le programme de l’OMVS (Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal) et considérées comme des outils d’apprentissage de l’irrigation pour les populations rurales de la moyenne vallée. Il s’agissait en quelque sorte d’une étape avant la généralisation de l’irrigation sous forme de grands aménagements. Les grands périmètres d’un delta peu peuplé n’étaient effectivement pas transportables directement dans la moyenne vallée, densément peuplée, riche d’une agriculture diversifiée aux droits fonciers rigoureux.

Cette ambiguïté du rôle des périmètres villageois (sécurité alimentaire paysanne ou morceau du programme OMVS) a des conséquences importantes au Sénégal par exemple : la SAED a eu tendance à vouloir les diriger comme les grands aménagements, alors qu’ils étaient conçus pour donner une large autonomie aux paysan·nes. Pour le Sénégal et la Mauritanie, l’aménagement du fleuve représente un enjeu agricole et économique important. Ainsi, au Sénégal, la SAED, créée en 1965, a bénéficié d’énormes moyens financiers et techniques, d’où la prise en charge des travaux d’envergure. Il visait à couvrir le déficit en riz du pays, en produisant sur de grands périmètres irrigués dans le delta du fleuve. Les résultats techniques et économiques ont été décevants. Parallèlement, l’OMVS préparait un vaste programme inter-Etats de mise en valeur du fleuve Sénégal.

Il prévoyait, comme l’explique Philippe Lavigne Delville, anthropologue et directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement, la régularisation complète du fleuve par la construction de leurs barrages, l’aménagement de 375 000 hectares de périmètres irrigués en double culture et une production hydro-électrique efficace. Les aménagements hydro-agricoles ont été confiés aux sociétés nationales de développement ; les SAED au Sénégal, la SONADER : Société nationale de développement rural, en Mauritanie et l’API : Action périmètres irrigués, puis à partir de 1982 à l’OVSTM : Opération de mise en valeur de la vallée du fleuve Sénégal, de la TerreKollé et du lac Magui, au Mali.

Construction et gestion globale du programme

La construction et la gestion des barrages et le programme électrique sont tous sous le contrôle de l’OMVS : Diama, à 30 kilomètres en amont de l’embouchure, est une digue anti-sel, qui élève le niveau du fleuve et protège des remontées de sel en saison sèche. Manantali, au Mali, est un barrage-retenu d’une capacité de 11 milliards de mètres cubes. Ce programme gigantesque a suscité de nombreuses critiques au début des années 80 : la régularisation du cours du fleuve condamne la culture de décrue et ruine l’économie de toute la moyenne vallée. Le projet aurait pu être rentable que si la suppression de la crue avait coïncidé avec l’aménagement total du fleuve, ce qui était impossible au rythme de l’aménagement. Mais les investissements étaient réalisés, les barrages achevés ; comme le disait Philippe Lavigne Delville, la question n’était plus de savoir s’il fallait ou non les faire, mais comment les utiliser au mieux. L’ « après-barrages » avait déjà commencé.

Le Barrage de Diama sur le fleuve Sénégal. @Manu25 (CC-BY-SA-4.0,3.0,2.5,2.0,1.0)

A partir de 1986, la SAED essaie de transmettre aux groupements de producteurs et à des entreprises privées les tâches qu’elle assurait auparavant. Elle s’occupe désormais seulement de la planification des aménagements et du conseil technique aux agriculteurs.

Parallèlement, les subventions à l’irrigation sont progressivement supprimées dans une optique de « vérité des prix ». Le transfert des responsabilités aux producteurs signifie aussi un transfert des charges aux producteurs. Tel est, dans ses grandes lignes, le contexte de l’irrigation par périmètres irrigués villageois dans la moyenne et haute vallée du fleuve Sénégal : de petites unités d’irrigation, créées sur intervention étatique ou privée en réponse à la sécheresse et mises en valeur par des « paysan·nes-migrant·es » dans un objectif de sécurité alimentaire.

Autonomes de fait, dans leur gestion comme dans leurs choix techniques, les périmètres villageois sont avant tout un reflet des stratégies paysannes. Ils sont en particulier peu insérés dans les filières céréalières nationales ; mais n’en sont pas moins dépendants de contexte institutionnel, que ce soit au niveau de la société d’intervention et des politiques nationales de développement ou du niveau du programme OMVS et de l’avenir de la crue.

Tout est loin d’être parfait, les divergences d’intérêt au sein des groupes de producteurs existent et s’individualisent. Ceux et celles qui disposent de revenus migratoires importants délaissent l’irrigation, donnent leurs parcelles en rempecem (le terme signifie en pulaar : tu cultives, on partage) à ceux qui en ont besoin et comptent sur les ressources extra-agricoles pour combler leur déficit vivrier ; il s’agit de faire cultiver en métayage « de moitié ». Ceux qui disposent de faibles ressources extérieures acceptent une baisse de revenu pour sauvegarder leur sécurité alimentaire, les parcelles trop souvent sinistrées sont abandonnées.

Ces tendances sont encore latentes, mais on peut en observer les prémices dans l’évolution de l’attitude des paysan·nes. Au-delà de l’assainissement financier de la filière riz, c’est bien une mutation du rapport des paysan·nes à l’irrigation qui est en jeu. Les paysan·nes ont vite appris la culture irriguée, l’ont intégrée à leurs systèmes de production à leurs stratégies économiques. La souplesse du modèle des périmètres villageois a facilité cette appropriation, mais elle est restée incomplète du fait qu’elle n’intégrait pas la pérennité des périmètres.

Les paysan·nes considéraient les périmètres comme « la chose de la SAED », dont la maîtrise leur échappait, mais ce qui était compensé par les faibles coûts de production et par le jeu du chantage avec la SAED : le positionnement était basé sur un registre clientéliste, les paysan·nes se contentaient de cultiver, en exploitant les failles du système de la SAED, sans chercher à conquérir leur autonomie et à conserver un outil de production en bon état. Avec le désengagement, la perspective s’inverse totalement : les paysan·nes prennent conscience alors que le fonctionnement de l’irrigation dépend désormais d’eux seuls. Le désengagement est une épreuve de vérité sur le besoin de sécurité alimentaire des paysan·nes-migrant·es et sur le prix qu’ils sont prêts à payer pour l’obtenir ; c’est bien au cœur du système de la relation entre production, irrigation et émigration que se pose le problème. Dans la zone, « l’après-barrages » est depuis plusieurs années déjà la formule magique et incantatoire des discours politiques qui annoncent, selon les tendances, l’avenir radieux ou la catastrophe. C’est aussi à l’échelle locale, un gros facteur d’incertitude, d’autant plus que les paysan·nes de la moyenne vallée ont beaucoup à perdre et peu à gagner avec le barrage.

Résultats et impacts des barrages sur l’environnement fluvial du Sénégal

Malgré des investissements massifs, les résultats escomptés des aménagements (développement des cultures irriguées, autosuffisance alimentaire, aménagements des terres, production hydroélectrique, etc.) sont en deçà des prévisions. L’agriculture irriguée était la principale option des planificateurs mais il s’avère que les terres irriguées n’ont pas encore dépassé les 100 000 hectares d’autant que les populations n’ont pas de tradition d’irrigation. Avant la mise en exploitation de la centrale hydroélectrique de Manantali en 2001, les barrages avaient profondément modifié les conditions environnementales de la vallée du fleuve Sénégal.

En effet, en régulant le régime fluvial du Sénégal, la gestion des eaux du fleuve par l’OMVS constitue, à bien des égards, une menace pour l’économie traditionnelle des populations. La plaine inondable, zone de prédilection des cultures de décrue, s’est rétrécie du fait de l’écrêtement des crues du fleuve à Bakel. La pêche fluviale ainsi que les activités pastorales sont également perturbées par les barrages ainsi que leur modèle de gestion.

En outre, le taux de prévalence des maladies d’origine hydrique (bilharziose, paludisme, fièvre de la rift valley...) s’est amplifié depuis la mise en service des barrages. La bilharziose urinaire est devenue aujourd’hui, au niveau du delta et de la basse vallée de l’environnement fluvial, un problème de santé publique.

Les impacts politico-ethniques et la question foncière se posent aujourd’hui avec acuité dans tout le bassin et principalement sur la rive droite mauritanienne. Le conflit frontalier sénégalo-mauritanien de 1989 est étroitement lié aux aménagements hydro-agricoles qui sont devenus un enjeu national pour les maures beïdanes. Ces derniers ont spolié de leurs droits fonciers les négro mauritanien·nes et les halpulaar sénégalais·es qui exploitaient les deux rives de la basse vallée et du delta. Le Haut Commissariat pour les Refugiés (HCR) estime le nombre de populations « déportées, expulsées » à 230 000 personnes.

La stagnation des eaux de surface et la prolifération d’espèces aquatiques nuisibles comme le Salvinia molesta et la jacinthe d’eau sur ces plans d’eau constituent des menaces pour les parcs de Djoudj et de Diawling (réserves protégées par la convention RAMSAR) en compromettant la reproduction des oiseaux migrateurs.

Toutefois, les barrages ont eu des impacts positifs ; certains notamment en rendant disponibles et pérennes les eaux de surface dans tout le bassin fluvial surtout dans le contexte de dégradation du climat qu’a connu le Sahel de 1968 à 1989. Cette disponibilité de l’eau a des incidences socio- économiques importantes pour les populations riveraines qui peuvent s’adonner à une agriculture diversifiée durant toute l’année. En outre, la production hydroélectrique ouvre des perspectives heureuses pour les trois pays membres de l’OMVS confrontés à des problèmes de couverture de leurs besoins énergétiques.

Pour faire face aux problèmes environnementaux qui se posent dans la vallée, une solution est proposée par l’OMVS à travers le PASIE (Programme d’Atténuation et de Suivi des Impacts sur l’Environnement, de Manantali) : simuler « une crue artificielle » pour permettre les cultures de décrue et la restauration des écosystèmes naturels perturbés par les barrages. Cette mesure appliquée depuis 1992 a eu des impacts jugés « positifs » sur l’économie traditionnelle des populations riveraines et sur les parcs de Djoudj et de Diawling.

Cependant, cette « crue artificielle » n’est qu’une mesure transitoire pour les gestionnaires de l’OMVS qui, de Manantali, réclament sa suppression pour atteindre les objectifs de production hydroélectrique.

L’enjeu environnemental, avec la mise en service de la centrale hydroélectrique, est l’arrêt de cette « crue artificielle » vitale pour l’écosystème complexe de la vallée du fleuve Sénégal. Les trois pays membres de l’organisation ne sont pas du même avis concernant le maintien ou non de cette « crue artificielle ».

L’expérience de l’OMVS, cas d’école pour une mise en oeuvre du NEPAD

Le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) constitue une vision à long terme du développement de l’Afrique conçue par et pour les africains. Il part du constat que des handicaps majeurs expliquent le retard de l’Afrique par rapport aux autres continents et se fixe pour objectif principal la résorption des disparités entre les pays développés et les pays africains. Pour atteindre ce noble objectif, dix secteurs prioritaires ont été retenus (la bonne gouvernance publique, la bonne gouvernance de l’économie privée, les infrastructures, l’éducation, la santé, les Nouvelles techniques de l’information et de la Communication, l’agriculture, l’environnement, l’énergie et l’accès aux marchés des pays développés) et devraient être mis en œuvre dans le cadre de la région, entité opératoire d’application des projets.

L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal constitue un exemple d’école pour la mise en œuvre du NEPAD. En effet, créée en 1972, l’OMVS, organisation interétatique regroupant le Mali, la Mauritanie et le Sénégal a mis en place un programme intégrateur à plusieurs volets pour la mise en valeur d’une ressource partagée (le fleuve Sénégal) entre des États riverains. Ce programme recoupe cinq des dix secteurs prioritaires du NEPAD (agriculture, environnement, énergie, infrastructures et santé). Par ces impacts tant positifs que négatifs, ce vaste programme de l’OMVS doit faire l’objet d’une évaluation environnementale complète pour en tirer tous les enseignements pouvant servir d’exemple à tous les projets devant être mis en œuvre dans les autres sous régions africaines où existent beaucoup de ressources partagées (bassins du Congo, du Nil, du Niger, du Zambèze, etc.). Même si les grands barrages soulèvent beaucoup de controverses aujourd’hui, plusieurs projets existent sur les fleuves africains pour développer les cultures irriguées et la production hydroélectrique.

Le fleuve Sénégal, ressource partagée entre quatre États riverains constitue un bon laboratoire pour une gestion intégrée d’un bassin versant dans un contexte de sécheresse aiguë dans les années 1960-1970. Les grands aménagements qui ont été construits en aval et en amont du fleuve ont été réalisés dans une période où d’une part les grands barrages étaient synonymes de développement dans le tiers monde et d’autre part où la question environnementale n’était pas une préoccupation majeure pour les États africains, les bailleurs de fonds et la société civile.

Il faut mettre ces événements en relation avec certaines décisions et réfléxions des pays du nord.
En effet, au milieu des années 90, en France et en Europe, on met l’accent sur le danger que fait courir l’immigration à la stabilité sociale et politique du pays et du continent, en faisant remarquer que les statistiques fournies par les recensements pourraient être inférieurs à la réalité. Face à la « montée des périls », les remèdes proposés sont outre une meilleure intégration des immigrés, par le logement social en particulier, de réduire l’admission de nouveaux arrivants, et de restreindre l’immigration familiale ; étaient préconisées aussi, la limitation du droit d’asile et une lutte plus énergique contre l’immigration irrégulière.

Déjà, à l’époque, avec la crainte de l’intégrisme islamique, l’inquiétude provoquée par la situation dans les banlieues et la fixation d’une partie de l’opinion publique sur l’immigration, la question est toujours l’enjeu de stratégies partisanes. Ces dernières se fondent sur des analyses plus ou moins pessimistes de la situation qui, de ce fait, portent sur l’aggravation de la pression migratoire du sud vers le nord et suscitent des plaidoyers en faveur d’une politique plus restrictive et donc d’un durcissement législatif, souvent au mépris du droit.

Commentaires

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