La solidarité nationale et internationale, les États, les ONG et la défense des droits des migrants

Des projets de développement sans concertation et des populations menacées depuis plusieurs siècles

, par ASIAD , M’BODJE Mamadou

Nous conseillons la lecture de cet article avec, au besoin, un regard sur les cartes géographiques du Bassin du fleuve Sénégal à partir de votre moteur de recherche.

5. Carte du bassin du fleuve Sénégal. Credit : Wikimedia Commons user : Bourrichon (CC-BY-SA-3.0,2.5,2.0,1.0)

Nous nous appuyons ici sur un regard porté sur le Bassin du fleuve Sénégal qui est au cœur du dossier traité pour voir si dans sa dimension historique, certains aspects appliquent les réalités actuelles en matière d’immigration, de développement, etc.

Historiquement, il faut noter, par exemple, que la vie économique du Sénégal (dans la zone du Sahel) a toujours été liée aux autres espaces de la région du sous-espace ouest, composé de la Gambie, de la Guinée Bissau, du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal. A travers le commerce transsaharien, le Sahel constituait un trait d’union entre le monde méditerranéen et les royaumes africains. Le sous-espace ouest correspond à cette partie de l’Afrique de l’ouest tournée vers l’océan atlantique. C’est la région la plus occidentale du vieux monde en général et de l’Afrique en particulier. Géographiquement, il s’agit de l’espace constitué des bassins du fleuve Gambie, du fleuve Sénégal et du haut Niger, dont la richesse en eau contraste singulièrement avec la sécheresse que connaissent périodiquement certains Etats de la zone.

Pour mieux cerner la question de l’immigration et du développement, il faut essayer de comprendre les OSIM inscrites au départ autour du RADBFS, originaires majoritairement de cette zone, liée à la région du fleuve Sénégal dans la partie septentrionale du sous-espace (qui est la région située entre le Sahara au nord, le fleuve Sénégal au centre et le fleuve Gambie au sud). Dans ce domaine sahélo-soudanien, plat et sec, la vallée du fleuve Sénégal constitue une sorte de vaste oasis. Grâce à l’inondation annuelle des terres alluviales, le fleuve donne vie à cette région basée sur la culture du petit mil et du sorgho. Le paysage démographique de la région est dominé par les Soninkés, les Halpulaar et les woolof. Mais aujourd’hui, les cultures du waallo (région historique du Sénégal, centrée sur le delta du fleuve Sénégal, dans le nord-ouest du pays, autour de la ville de Saint-Louis), cèdent le pas à d’importants aménagements hydro-agricoles fondés sur la riziculture, la canne à sucre et le maraîchage, qui rompent l’équilibre traditionnel réalisé autour de la triple activité : pêche, agriculture et élevage.

L’impact négatif de la période coloniale

Un des traits communs au sous-espace, que l’histoire a progressivement façonné jusqu’à en faire aujourd’hui une de ses originalités par rapport aux autres zones de l’Afrique de l’ouest est la forte emprise sociale du riz, tant en ce qui concerne la production agricole, la consommation alimentaire, que les échanges commerciaux, d’où la nécessité d’aborder ici quelques points de l’histoire de la colonisation agricole du waallo (1819-1831) (largement traité par Georges Hardy, haut fonctionnaire, professeur d’histoire, mais aussi directeur de l’Ecole coloniale et recteur d’académie, à l’époque) qui correspond à la période des premiers aménagements qui s’amorcent avec le préfet de colonisation agricole dirigé par le gouverneur Julien-Désiré Schmaltz (administrateur colonial français, qui est gouverneur du Sénégal entre 1816 et 1820) en 1917, après la victoire sur Napoléon à Waterloo en 1815, quand il ne faut plus amener les esclaves aux Antilles à cause de la suppression de la traite négrière par le congrès de Vienne en 1814 et les révoltes de Saint-Dominique. Il s’agit alors de mettre en valeur les terres et d’essayer de développer localement les cultures dont l’Europe a besoin.

Dès la reprise en main de la colonie du Sénégal en 1817, les gouverneurs, selon les directives, vont oeuvrer à la transformation du commerce des comptoirs en une colonisation agricole. Le 4 mai 1819, le gouverneur Schmaltz, en signant avec le roi du Waalo le traité de cession de terrains au Waalo pour recevoir des établissements agricoles, rompt avec le traditionnel commerce de la gomme, des esclaves et du Morfil. Cette île, la plus grande du Sénégal, est située dans le nord du pays, entre le fleuve Sénégal proprement dit et l’un de ses bras secondaires, le Doué.

Ce plan, destiné à sauver le commerce du Sénégal, au bord de la faillite, pour l’adapter aux nouvelles conditions créées par la suppression de la traite négrière, doit mettre fin à l’ère des comptoirs sur la côte. L’installation des français sur le continent ouvre de nouveaux rapports entre Saint-Louis et les Etats le long du fleuve Sénégal et engage la colonie dans la voie de la conquête. Cette colonisation agricole va surtout mettre à jour la triple crise économique, politique et sociale du Waalo. Schmaltz a tout d’abord porté son choix sur le Fuuta Tooro (ancien royaume et territoire historique dans le nord du Sénégal), et plus particulièrement sur l’île à Morfil pour recevoir les premiers établissements agricoles.

Finalement, les troubles dont le Fuuta est le terrain et surtout l’hostilité constantes des Almany (titre que portent au 18ème et 19ème siècle, les chefs de guerre musulmans de plusieurs Etats peulhs d’Afrique de l’ouest), vis-à-vis de Saint-Louis, l’obligent à porter ses regards sur le Waalo.

Le Waalo offre apparemment les mêmes possibilités agricoles et se prête mieux, en raison de sa proximité avec Saint-Louis, à un contrôle, que le haut pays. De ce fait, Schmaltz choisit aussitôt Dagama comme centre de la colonisation agricole, et il entreprend la construction de blockhaus sur les bords du fleuve pour assurer la protection des établissements. Pourtant dès juillet 1819, les maures trarzas menacent le Waalo et les chefs du Fuuta revendiquent la propriété des terrains de Dagaua. Ces difficultés qui surgissent brusquement de toutes parts amenent aussi la chambre à voter avec une certaine réticence les crédits nécessaires au projet agricole. D’autres missions suivent, Schmaltz n’ayant pas réussi à contenir la menace des Trarzas, il est rappelé en France le 3 juillet 1820.

Toute l’histoire de la région a été celle des enjeux islamiques et économiques à la fois. Ainsi, les luttes que les Maures mènent contre le Fuuta-Toro au milieu du 17e siècle sont liées à la crise que traverse le commerce transsaharien après le développement du commerce européen à partir de Saint-Louis.

L’extension de cette guerre vers le sud répond aussi à une logique économique fondée davantage sur la conquête du marché des grains et des esclaves que sur la reconversion des païens à l’Islam. En 1937, les habitants de Demet et de Diorbivol, dans les départements sénégalais de Podor et de Matam, refusent les premiers essais expérimentaux de la culture des pieds dans l’eau. Vient ensuite, deux ans plus tard, le périmètre de Guédéchantier, mis en culture par des paysans recrutés de force. Le vaste casier agricole de Richard Toll, avec 6000 ha aménagés progressivement de 1946 à 1956, expulse de nombreux paysans de leurs terres et sombre dans un fabuleux déficit avant d’être cédé, en 1971 à la Compagnie sorcière sénégalaise. Cependant l’Ile à Morfil est encore aujourd’hui au centre des enjeux avec l’OMVS : Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal.

L’héritage de la période coloniale

L’impact le plus facilement repérable de la période coloniale au Sénégal et plus particulièrement de la région du fleuve est l’augmentation du surplus agricole pour l’exportation vers les métropoles et vers les marchés mondiaux. A côté de cette forme prédominante, il y a l’augmentation du surplus pour la demande interne, gonflée partout par la formation des centres urbains. Cette augmentation du surplus se fait à travers une monétarisation importante des activités économiques. Cependant, on ne peut oublier que si progressivement au cours de la période coloniale la forme du marché joue un rôle plus large dans la mobilisation du surplus, celle-ci prend initialement la forme prédominante d’une mobilisation minoritaire.

Un jeune homme accroupi dans un champs de niébés (haricots) au Sénégal —photo prise en 1999. @Christophe Durpaire (CC BY-NC-ND 2.0)

La période coloniale n’est pas seulement subie passivement par les populations, même si les pouvoirs coloniaux se soucient peu de stimuler ou aider l’agriculture sénégalaise, pour ne prendre que cet exemple, et prennent au contraire des mesures négatives pour elle : confiscation des terres, taxation, recrutement forcé de travail. L’indépendance politique ne modifie pas profondément l’héritage socio-économique de la colonisation en ce qui concerne les structures agricoles et autres. « Les nouveaux dirigeants » du Sénégal et des autres pays du bassin sont confrontés et au bas niveau des forces productives léguées par le système colonial et à l’existence d’une paysannerie libre que ce dernier a pu dominer et exploiter mais pas détruire en tant que communauté de producteurs indépendants, capables d’assurer sa reproduction comme telle.

Dès le début des années soixante, la zone du fleuve Sénégal devient l’une des plus étudiées au monde, même si aujourd’hui elle est souvent réduite aux deux phénomènes qui la caractérisent : une forte émigration et l’irrigation. A cause de ces deux faits marquants et bien que cette zone ait longtemps été la cible privilégiée des chercheurs, bailleurs de fonds et organisations non gouvernementales, les problèmes auxquels sont confrontées les populations passent au second plan sans que les intervenant·es se soucient de concevoir une action plus globale, plus concertée et plus stimulante pour les populations. La région intéresse, entre autres, des investisseurs aux gouvernants, des chercheurs aux associations d’émigré·es en passant par les vendeurs d’engrais ou « professionnels du développement ». Pourtant, le manque de coordination et même de concertation entre les différent·es intervenant·es est patent. Au nombre des carences : l’absence d’information et de formation des populations et de leurs associations, l’absence de plans locaux de développement concertés respectant la réalité des terroirs villageois, la non prise en compte dans les études économiques des problèmes d’environnement, de santé, d’expression culturelle ainsi que le manque d’une approche en terme de système de production qui prenne en compte les spécificités de la zone, l’une des plus étudiées au monde, son aménagement appelant nécessairement la prise en compte des logiques paysannes (et autres), expérimentées là pendant des millénaires.

La paysannerie face à l’idéologie de la modernisation

La paysannerie est souvent plus performante que les grandes plantations coloniales, dans l’agriculture vivrière comme dans l’agriculture d’exportation, même quand ces grandes entreprises bénéficient de soutiens directs ou indirects de la part des autorités coloniales. La petite paysannerie « s’est adaptée » rapidement aux possibilités offertes par les nouveaux marchés et le nouveau cadre institutionnel existant. En même temps, les Etats sont également les héritiers des institutions mises en place par les administrations coloniales, notamment les offices de commercialisation chargés d’assurer une certaine régulation de la commercialisation des produits d’exportation. Ils les utilisent d’ailleurs comme instruments de contrôle de l’agriculture d’exportation au service des politiques de modernisation. Cela se passe, au moment où la petite bourgeoisie des Etats du Bassin du fleuve Sénégal, pénétrée de l’idéologie de la modernisation, investit les appareils de l’Etat après les indépendances, comme dans beaucoup de pays africains devenus indépendants.

En outre, l’idéologie de la modernisation modèle la conception de la nature de l’agriculture dans la zone et de la politique devant être suivie à cet égard. Au coeur de ce paradigme, on trouve l’affirmation du caractère statique de l’agriculture traditionnelle. Cette conception de l’agriculture de la zone s’est élaborée dans le cadre du paradigme général de la modernisation, opposant traditionnel et moderne. L’agriculture dans cette zone et même sur le continent, est présentée comme l’image même du traditionnel. A ce moment, selon Peemans Jean-Philippe, professeur émérite de l’université catholique de Louvain-la-Neuve en Belgique, le traditionnel est vu de manière négative, comme étant synonyme de stagnant, arriéré et non productif, qui n’a pas évolué pratiquement depuis la préhistoire.

A quelques nuances près, rappelons que, le discours de Dakar prononcé par le président de la République française, Nicolas Sarkozy, le 26 juillet 2007, à l’université Cheikh-Anta Diop de Dakar (Sénégal), devant des étudiant·es, des enseignant·es et des personnalités politiques, va dans le même sens. D’une durée de 50 minutes, le discours de Nicolas Sarkozy est rédigé par son conseiller Henri Guaino. Le président français déclare notamment que la colonisation est une faute, tout en estimant que le « drame de l’Afrique » vient du fait que « l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire… Le problème de l’Afrique c’est qu’elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l’enfance… Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n’y a de place ni pour l’aventure humaine ni pour l’idée de progrès ». [1]

Ce discours suscite de nombreuses réactions en France et dans le monde. Les critiques peuvent être rassemblées en deux principales catégories : d’une part, l’absence de « repentance » pour les fautes commises à l’époque coloniale, d’autre part, la condescendance, voire l’arrogance et le paternalisme affiché par le chef d’État français.

Doudou Diène, juriste sénégalais et ancien rapporteur spécial de l’ONU sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, déclare à la tribune de l’ONU que « dire que les Africains ne sont pas entrés dans l’Histoire est un stéréotype fondateur des discours racistes des 17ème, 18ème et 19ème siècles ». C’est effarant de constater que la vision positive de la modernisation (adoptée par les pays africains) reste fondée sur des vues eurocentriques et même racistes élaborées pendant la période coloniale. Elle est largement partagée par les nouvelles élites post-coloniales et elle a une influence majeure sur la recherche et sur la manière de concevoir les problèmes de développement et leurs solutions. Rappelons, à ce titre, que le projet Schmaltz n’est toujours pas enterré.

Un danger guette toujours les populations habitant sur les rives du bassin du fleuve Sénégal, aux frontières du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal. Pour drainer les ressources hors du pays, on s’apprête à transformer en profondeur le lit et les rives de ce très long cours d’eau. La construction prochaine de deux grands barrages, la canalisation du fleuve Sénégal et la création d’un ensemble agro-industriel, menacent une population vivant de pêche, d’agriculture et d’élevage. C’est une menace d’autant plus dramatique que la population entière, y compris les leaders, a été tenue complètement à l’écart des décisions, des négociations et même des informations sur ce gigantesque projet.

Financées par quatre bailleurs de fonds que sont l’Arabie saoudite, le Canada, la République fédérale allemande et le Koweit (la Chine s’étant retirée du projet de construction du barrage en territoire malien), ceses travaux de l’ordre de 500 à 600 millions de dollars U.S. doivent servir à construire premièrement deux barrages : l’un à Manantali au Mali, l’autre près de l’embouchure du fleuve à Saint-Louis au Sénégal. Deuxièmement, il s’agit de construire dix aménagements portuaires et de draguer le lit du fleuve pour le rendre navigable depuis son embouchure jusqu’au dépôt de bauxite et de fer au Mali, c’est-à-dire à plus de 925 kilomètres de la mer. Et enfin, troisièmement, de créer un ensemble agro-industriel de plus de 250.000 hectares de terres irriguées.

Le projet global lui-même (barrage, navigation, irrigation) est bouclé depuis plusieurs années ; rares cependant sont celles et ceux qui connaissent l’existence d’un rapport de deux cent cinquante pages décrivant l’orientation définitive et les conséquences de ce projet pour le populations du fleuve Sénégal aux frontières du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal (rapport réalisé pour le compte de l’OMVS, par le bureau des consultants américains : Gannet, Fleming, Conddry and Carpenter Inc., assisté du bureau d’études sénégalais Orgatec : Société africaine d’études techniques en 1979).

C’est le Monde diplomatique de mai 1980 qui, sous la plume de Claude Maillassoux de retour d’un séjour sur le fleuve avec une délégation de l’UGTSF (Union générale des travailleurs sénégalais en France) et un membre du Comité Québec-Afrique, en novembre 1979, en fait mention pour la première fois en France. En 1979, le journal américain New York Times du 18 août 1979, souligne déjà l’ampleur des coûts de ce projet, les déplacements massifs de populations qu’il entraînerait (10.000 personnes), la rentabilité douteuse des projets agricoles et miniers ainsi que les conséquences écologiques et l’endettement énorme dont hériteraient les trois pays à l’égard des bailleurs de fonds. D’ailleurs, dès 1977, Adrian Adams, anthropologue et militante américaine, parle de l’OMVFS comme d’une « affaire de techniciens silencieux ».

Pour les sociétés qui occupent la région qui sont des sociétés rurales hiérarchiques (les Haalpulaaren et les Soninkes), les rapports sociaux se sont considérablement transformés depuis un siècle : fin de l’esclavage, ruine du commerce, sécheresse, etc. Vient s’y ajouter un programme qui n’améliore aucunement la vie des sociétés du bord du fleuve et qui a des effets sur la migration des populations. Son impact est visible dans certaines situations, comme les mouvements de populations tels que nous les connaissons aujourd’hui.

Notes

[1Voir le Monde Afrique du 9 novembre 2007 : www.lemonde.fr

Commentaires

Bibliographie :

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