L’utilisation des énergies renouvelables n’est pas récente (moulins, feu de bois, thermes...) Elles assurent un approvisionnement en eau et de la force motrice à des dizaines de millions de personnes dans les zones rurales des pays en développement. Leur faible impact sur l’environnement en fait des énergies d’avenir face au problème de la gestion des déchets des autres sources d’énergie (fossiles et nucléaire) et aux émissions de gaz à effet de serre.
Mais la part de ces énergies alternatives dans la consommation globale est modeste car elles exigent des technologies coûteuses et leur champ d’utilisation est limité. Ces énergies ne couvrent que 20% de la consommation mondiale d’électricité, en notant que l’hydroélectricité représente 92,5% de l’électricité issue des énergies renouvelables (biomasse 5,5%, géothermie 1,5%, éolien 0,5% et le solaire 0,05 %). Et l’hydroélectricité, quand elle provient de brands barrages, a des effets environnementaux négatifs. Dans les pays industrialisés, l’utilisation des énergies renouvelables est marginale. En France elle ne représente que 12 % de la consommation d’énergie.
L’insécurité énergétique et les enjeux environnementaux ont conduit à un accroissement des recherches vers ces énergies alternatives qui utilisent des flux inépuisables d’énergies d’origine naturelle et qui, de plus, sont peu polluantes : soleil, vent, eau, géothermie, biomasse (bois, déchets urbains et agricoles et cultures énergétiques). Le solaire (dans ses deux composantes, thermique et photovoltaïque) est en pleine expansion. En France, contrairement au nucléaire, les investissements dans la recherche technologique n’ont pas été une priorité. La France, est très en retard en ce qui concerne l’utilisation de ces sources d’énergies ; elle doit absolument amplifier ses efforts dans ce domaine, tant financièrement qu’en matière de recherche et de facilitation de création de filières industrielles spécifiques.