Chaque année, des maires, cédant à la pression de commerçant·es ou de riverain·es hostiles aux personnes sans domicile fixe ou socialement en difficulté, décident, le plus souvent en parfaite illégalité, de bannir ces dernières des centres-villes.
Ce sont des mesures visant à interdire l’utilisation de l’espace public aux personnes en situation de précarité.
Le Groupe WH et les autres grandes entreprises de transformation de la viande ont imposé à la planète un modèle de production de viande qui nous rend tous malades. Leurs exploitations et leurs chaînes de production constituent des lieux de reproduction et des vecteurs parfaits pour les pathogènes pandémiques.
Les grandes villes font face à une gentrification importante. Mais le cas de Berlin est emblématique. Les loyers y ont doublé en dix ans ! Face à cela, plus de 40 000 personnes ont manifesté dans la capitale fédérale en avril 2019 contre les sociétés immobilières et tout·tes celles et ceux qui contribuent à la hausse sans fin des prix des loyers.
D’après les autochtones, la disparition de leurs langues est liée à la perte de territoire
Chaque langue reflète une perception spécifique de la réalité. Elle incarne les idées, les traditions, les coutumes, les histoires et les émotions d’une communauté. L’Organisation des Nations-Unies estime que la sauvegarde des langues est essentielle pour préserver l’identité de chaque communauté. Pourtant, aujourd’hui près de 3000 langues sont menacées de disparition dans le monde.
Toutes les questions que la pandémie du coronavirus pose de manière aiguë remettent en cause nos systèmes alimentaires dans leur ensemble. La Confédération paysanne incite à revaloriser les paysans dont l’objectif premier est de satisfaire le besoin de la population de se nourrir sainement, en quantité et qualité.
Alors que la société civile, les militants, les gouvernements et les Nations unies considèrent 2020 comme une année cruciale pour faire avancer les droits des femmes et l’égalité des genres, la crise du féminicide au Canada – autrefois pays phare de l’égalité entre les hommes et les femmes – met en lumière le long chemin qu’il reste à parcourir.
L’organisation altermondialiste Attac propose dans cette note des solutions pour répondre à l’urgence sanitaire et préparer la révolution écologique et sociale qui doit permettre aux peuples de reprendre le contrôle sur leurs vies et sur leur avenir.
Les mouvements sociaux de ces derniers mois en France ont été confrontés à un usage disproportionné de la violence et des armes dites non-létales par les forces de l’ordre. C’est dans ce contexte qu’ont été créés des observatoires des pratiques policières ou plus largement des libertés publiques.
En 2017, la France a été le premier pays à adopter une loi sur le « devoir de vigilance » qui oblige les multinationales et leurs filiales à prévenir les risques sociaux, sanitaires et environnementaux. Toutefois, trois années après l’entrée en vigueur de cette loi relative au devoir de vigilance, le bilan est mitigé.
Une vague de répression s’abat depuis quelques mois sur des personnes qui, à l’intérieur du Maroc et de manière tout à fait assumée, critiquent sur les réseaux sociaux le roi Mohamed VI, dont la popularité s’étiole.
Les représentants de 45 peuples autochtones du Brésil ont été conviés par le cacique Raoni à se réunir en janvier 2020, afin de dénoncer le projet politique de génocide, d’ethnocide et d’écocide que mène le gouvernement brésilien.
En Amérique latine, la lutte contre la violence faite aux femmes s’est cristallisée autour de la figure du féminicide. Les féministes dénoncent systématiquement depuis plusieurs années ces meurtres, l’indifférence générale de la société et l’impunité des coupables.
Un rapport de l’Institut australien de stratégie politique (ASPI) estime qu’au moins 80 000 prisonniers Ouïghours ont été transférés par les autorités chinoises, entre 2017 et 2019, depuis le territoire de Xinjiang vers 27 usines produisant pour l’international, certains directement depuis les camps d’enfermement.
Pour son 100ème anniversaire, en 2019, l’Organisation internationale du travail (OIT) a changé cela en adoptant la première législation mondiale contre les violences sexistes et sexuelles !
Titre original : Tunisia : North Africa’s overlooked migration hub
De plus en plus de personnes qui tentent le voyage vers l’Europe passent par la Tunisie. Mais beaucoup d’entre elles se retrouvent coincées dans ce pays où le système d’asile est très complexe et les centres d’accueil surpeuplés.
Partout dans le monde, les femmes autochtones ont longtemps été ignorées, voire méprisées. Très souvent exploitées, discriminées et victimes de violences, en tant que femmes et autochtones, elles se battent pour gagner leur place et leur reconnaissance. C’est pour préserver et diffuser la parole de ces femmes qu’a été lancée la plateforme documentaire « La voix des femmes autochtones ».
C’est pour répondre à ces enjeux qu’une trentaine d’associations créé l’Institut Kanak des Plantes, de l’Artisanat et des Langues Autochtones (IKAPALA) en 2016. Comment agit IKAPALA ? L’association travaille sur la valorisation et la protection du patrimoine immatériel et matériel du peuple Kanak.
En refusant la nationalité aux réfugiés musulmans de trois pays frontaliers, le premier ministre vise en réalité les musulmans indiens, dont il veut faire des apatrides. Face à une telle onde de choc, ceux-ci se mobilisent avec une ampleur inédite contre les excès du nationalisme hindou.