Les cas présentés ici illustrent des schémas plus larges d’accumulation primitive dans le Sud global, où l’accumulation par dépossession prend la forme brutale de l’extraction, du pillage des ressources naturelles et de la dégradation des environnements et écosystèmes par la privatisation et la marchandisation des terres et des eaux. Ceci s’accompagne d’une montée en puissance de forces de résistance et de « l’entrée en scène de nouveaux acteurs » qui exigent le partage et la répartition équitables des richesses.
Ces nouveaux acteurs sont- ils principalement environnementaux ou sont-ils fondamentalement anti-systémiques ? S’agit-il d’épisodes circonstanciels de résistance ou plutôt du développement le plus récent dans la trajectoire historique de la lutte de classes contre la dernière offensive capitaliste en Afrique du Nord ?