Plus de la moitié des personnes migrantes en France sont des femmes. Parce qu’elles sont des femmes, elles sont en proie à des discriminations et des violences spécifiques. La Cimade a ainsi mis en place dans plusieurs régions des permanences juridiques spécialisées dans l’accompagnement des femmes étrangères victimes de violences.
Que peuvent indiquer les évènements survenus en Bolivie et au Chili en octobre 2020 ? La proximité temporelle entre le triomphe du MAS aux élections présidentielles en Bolivie et l’approbation du plébiscite sur la nouvelle constitution au Chili ont une similitude d’une importance politique significative.
Marta Torre-Schaub tente de définir le cadre qui a vu émerger ces dernières années un peu partout dans le monde des "procès climatiques", qu’ils visent des États ou des entreprises.
Le Centre Frantz Fanon a ouvert ses portes fin 2018 à Montpellier. L’idée est née du besoin grandissant de renforcer l’accès aux soins psychiques pour les personnes exilées. L’équipe pluridisciplinaire accueille des personnes exilées en souffrance psychologique résidant dans le Gard et dans l’Hérault.
Trois présidents en sept jours, mais que s’est-il passé au Pérou en novembre 2020 ? Avec la destitution, le 11 novembre, du président Martin Vizcarra pour "incapacité morale" suite à une sombre affaire de corruption, le pays s’est massivement mobilisé contre ce qui a été ressenti comme un coup d’État parlementaire. Ces événements sont le fruit de plusieurs années d’instabilité politique chronique, qui risque encore de durer.
La succession des mouvements de protestation qui secouent la planète, par leurs rapprochements et parfois similarités, interroge de plus en plus fortement la place et le rôle des sociétés civiles, qui expriment aussi bien un profond raz-le-bol vis-à-vis de leur situation que la nécessité d’agir solidairement pour faire face aux difficultés.
Nous vous proposons de (re)voir le webinaire "Capitalisme numérique et bugs démocratiques", organisé par le CADTM le jeudi 1er octobre 2020, et auquel nous avons participé.
Dans les camps de réfugié·es et de déplacé·es du Kurdistan irakien vivent des centaines de milliers de personnes, adultes comme enfants, qui ont fui les conflits. Des solutions existent pour favoriser la résilience et contribuer à surmonter ces situations difficiles, et l’éducation populaire en fait partie.
L’Écosse accueillera la COP26, le sommet de l’ONU sur les changements climatiques, en novembre 2021, et occupera le devant de la scène du bras de fer mondial pour savoir si, et comment, le monde prendra des mesures urgentes pour enrayer la hausse des températures et l’accélération de la destruction de l’environnement.
Une génération de Français qui a longtemps fait l’expérience d’une invisibilisation imposée par le mythe universaliste se lève. Les mobilisations du printemps 2020 ont souligné la nécessité de scruter les angles-morts de l’histoire de la France, de questionner les failles de l’idéal républicain afin de produire de l’en-commun, un récit véritablement universaliste qui fasse écho à une pluralité de perspectives.
L’aide humanitaire non gouvernementale est actuellement dominée par un modèle d’organisation, des financements et une visibilité opérationnelle qui peuvent l’identifier comme un outil du soft power des pays occidentaux. Ce modèle touche ses limites en termes de crédibilité, d’efficacité et d’acceptabilité. Il est devenu anachronique par rapport aux évolutions internationales des dernières décennies, qui ont conduit à l’émergence d’un monde multipolaire.
« Gesturing Towards Decolonial Futures » (GTDF) est un collectif de chercheur·ses, d’artistes, d’éducateur·rices, de militant·es et de gardien·nes des savoirs autochtones provenant du Nord et du Sud. Ce collectif lance une discussion autour du fait que, pour beaucoup de peuples autochtones, l’effondrement du système actuel n’est pas forcément une mauvaise nouvelle.
Dans le climat actuel, le recours à la violence est une tentation de plus en plus forte. Se nourrissant de la colère de nombreux·ses citoyen·nes, des inégalités croissantes, d’un sentiment de déclassement et d’une immense frustration face aux différentes politiques menées.
Le meurtre, vendredi 28 août, du bâtonnier du barreau de Port-au-Prince a provoqué de larges remous en Haïti. Venant s’ajouter à une longue liste d’assassinats, il jette une lumière crue sur l’insécurité et l’impunité, la responsabilité de l’État et la complicité de l’international.
Des militantes se battent pour le droit à l’avortement
En Namibie, en pleine quatrième vague de soulèvements féministes à l’ère de la technologie, les militantes ont afflué vers des plateformes de médias sociaux comme Twitter pour organiser une campagne en ligne visant à légaliser l’avortement.
Les reportages des médias occidentaux sur la crise politique en Ethiopie ferment les yeux sur les origines du mouvement citoyen qui se cache derrière les protestations. En fermant les yeux sur l’amplification de la résistance populaire, cette couverture médiatique se révèle incapable d’apporter une vision complète et équilibrée de la situation, pourtant nécessaire afin de comprendre la crise.
10 000 kilomètres parcourus en un peu moins d’un an ! C’est une marche sans précédent qui relie New Delhi, en Inde, à Genève, en Suisse. Le départ a été donné le 2 octobre 2019, jour du 150ème anniversaire de la naissance de Gandhi, pour une arrivée le 25 septembre 2020, journée internationale de la paix.
Chaque mois, à travers une thématique, l’agenda de la solidarité internationale propose de revenir sur deux initiatives portées par des associations, citoyen·nes, ONG, etc. pour provoquer le changement. L’objectif est de comprendre les grandes problématiques internationales, montrer le pouvoir (…)
Écrivain et militant, Raúl Zibechi s’est consacré à la compréhension des pratiques et des stratégies de ceux d’en bas. Dans cet entretien, il analyse ces 20 dernières années de politique en Amérique latine. Mais pas de la politique institutionnelle que font les gouvernements et les États : de l’art de gérer la vie que les peuples ont construit sur leurs territoires, en résistance constante à un modèle capitaliste néolibéral de plus en plus féroce.
La violence du régime d’Omar Al-Bachir avait poussé de nombreux opposants sur les routes de l’exil, notamment en France. En 2019, ils se sont mobilisés au moment de sa chute. Loin de leur pays, les militants soudanais continuent à s’organiser pour soutenir la mobilisation populaire dans leur pays.