L’élection - partiellement inattendue - de Jair Bolsonaro au Brésil, en octobre 2018, s’est accompagnée d’une série d’interprétations de la nature et de la signification de son gouvernement et des forces sociales qu’il représente. Un an plus tard, les difficultés et les divergences d’interprétation persistent.
Le dictateur Idriss Déby est mort le 20 avril 2021. Depuis 1990, il s’était maintenu au pouvoir avec le soutien indéfectible de la France au nom de la « lutte contre le terrorisme ». L’un de ses fils, Mahamat Idriss Déby Itno, général militaire, le remplacera pendant « une période de transition » de dix-huit mois, au mépris de la constitution tchadienne. C’est l’occasion de revenir sur notre dossier paru en 2019.
L’Asie du Sud-Est n’est pas un « fourre-tout » où l’on rangerait les « restes », après un partage entre Asies du Sud et de l’Est. Suivant un plan thématique permettant de mettre directement en vis-à-vis des situations et des expériences différentes, ce dossier revient sur l’histoire de cette région et présente l’actualité des luttes en cours pour les droits sociaux, sociétaux et démocratiques.
Aux États-Unis, au Brésil, aux Philippines, en Espagne, en Allemagne et au Parlement Européen : les droites extrêmes, dans leurs nuances nationalistes, xénophobes voire racistes, misogynes, anti-sociales ou anti-écologie, se portent bien, très bien. Ce dossier vous fait traverser cette idéologie, afin de mieux comprendre ce qui se joue dans son essor mondial, pour mieux résister.
Depuis les violents conflits en 2011, la Côte d’Ivoire tente de se reconstruire avec un développement économique et social devenu le moteur de la pacification du pays. Cependant, faute de réconciliation nationale, d’un manque de résolution des problèmes fonciers et des conflits intercommunautaires sous-jacents, le contexte politique ivoirien n’a pas d’avenir serein.
Des années 1990 au milieu des années 2010, on a pu constater l’apparition d’un "cycle de gauche", ainsi que l’arrivée au pouvoir, dans un certain nombres de pays d’Amérique du Sud, de gouvernements dits progressistes. Caractérisé par la recherche de voies alternatives pour le développement économique, social et environnemental, le cycle des gouvernements progressistes semble être arrivé à un point de blocage. Retour sur les diverses expériences nationales et transversales au sous-continent.
Les processus politiques latino-américains initiés à la fin des années 1990, et consolidés durant la première décennie de notre siècle, représentent une référence au niveau international en tant que rupture de la prétendue pensée libérale unique. Aujourd’hui, l’intégration latino-américaine se trouve dans une phase d’incertitude et elle doit faire face à des impasses quant aux chemins à prendre.
Os processos políticos latino-americanos iniciados no final dos anos 90 e consolidados na primeira década do nosso século se constituiram numa referência internacional como uma ruptura do pretenso pensamento único liberal
Lors du printemps 2022, le Sri Lanka a connu un soulèvement populaire exceptionnel nommé Aragalaya (« Lutte du peuple »). Les révoltes ont abouti à la fuite de l’ancien Président, Gotabaya Rajapaksa. Quelques mois après ces évènements, le gouvernement, en défaut de paiement sur sa dette extérieure, négocie avec le FMI. Pourquoi la population sri lankaise s’est-elle soulevée ?
Bien que Benjamin Netanyahou sera de nouveau le Premier ministre israélien, le véritable gagnant des élections est Itamar Ben-Gvir, le chef de Otzama Yehudit (Force juive). Par son discours nationaliste religieux, Ben-Gvir revendique le suprématisme juif et pousse les axes du débat politique de plus en plus vers la droite.
Au Brésil, les élections de 2022 ont vu s’opposer le nationalisme autoritaire de Jair Bolsonaro au gauchisme institutionnel du candidat du Parti des Travailleurs Luiz Inácio Lula da Silva. Chacune de ces stratégies rivales de gouvernance s’est présentée comme le seul salut possible pour la [démocratie.
Le Pérou imploseDestitution de Castillo, manifestations et répression mortelle
La crise politique au Pérou s’intensifie de jour en jour. Depuis 2016, l’instabilité règne dans ce pays d’Amérique du Sud. Ritimo avait fait état de l’évolution de la situation en 2018, puis en 2019, et nous avions fait un point sur le coup d’État de Merino en 2020. Le 7 décembre 2022, le président Pedro Castillo annonce la dissolution du Congrès qui à son tour vote la démission de Castillo. Le Pérou s’enfonce dans la crise politique, les manifestations enflent et la répression militaire est sanglante.
Peru is implodingCastillo’s impeachment, mass protests and lethal repression
The political crisis in Peru is getting worse by the day. Since 2016, instability has taken over this South American country. On December 7th, Castillo announced he would dissolve the Congress, which in turned voted him out of office. The political crisis in Peru is severe, mass protests are taking over the country, and are been met with lethal repression.
Nous sommes entrés dans une période de rupture fondamentale, une période de transition marquée par de fortes contradictions. Les différentes instances, sociales, écologiques, géopolitiques, politiques, idéologiques, entrent en crise et ces crises se combinent. Pour comprendre la situation nouvelle, il faut partir des contradictions et de leurs évolutions.
Comment expliquer qu’une grande majorité de Chiliens et Chiliennes ait tourné le dos à cette proposition constitutionnelle, considérée par de nombreuses organisations sociales comme une avancée historique ?
Le 4 septembre, 62% des chiliens ont rejeté par référendum le projet de nouvelle Constitution socialement progressiste. Pour comprendre cette séquence politique cruciale, cet article publié avant le 4 septembre revient sur trois faits majeurs interconnectés : les mobilisations sociales de masse de l’année 2019 ; le lancement en 2020 d’un processus de réforme constitutionnelle ; et l’élection en 2021 d’un président de centre gauche qui avait été l’une des figures emblématiques des manifestations sociales de la décennie écoulée.
Ritimo vous propose cette synthèse en français d’un long article en anglais paru sur le site du Transnational Institute. Face au rôle des Big Tech dans le renforcement des inégalités, l’auteur invite à construire un programme numérique écosocialiste.