Gaye Sarambounou a l’habitude des longues journées de dur labeur pour gagner sa pitance. Ce malien vit en France sans permis de travail, mais c’est une situation malheureusement trop commune aux quatre coins du monde.
Depuis près de 12 ans maintenant, les préparatifs de la Coupe du monde de la FIFA 2022 au Qatar ont braqué les projecteurs sur l’utilisation et l’exploitation des travailleurs migrants dans l’économie mondiale actuelle. Aujourd’hui, le spectacle est presque clos. La douleur, si bien décrite, est presque terminée. Alors, pour les travailleurs migrants qui ont survécu, une question : où aller ensuite ?
En Inde, on estime à 15 millions le nombre de travailleurs de l’économie des petits boulots, dont moins de 10 % seraient des femmes. Les femmes rejoignent surtout l’économie des plates-formes pour la flexibilité qu’elles offrent, car elles doivent s’acquitter de responsabilités domestiques et liées aux soins. Elles sont surtout cantonnées aux secteurs qui sont traditionnellement moins bien rémunérés.
Un an après l’effondrement du Rana Plaza au Bangladesh, le Conseil des droits humains des Nations unies s’est prononcé en faveur d’un traité contraignant les entreprises transnationales à respecter les droits humains. La coalition #Feminists4BindingTreaty (« Féministes pour un traité contraignant ») se mobilise pour que le futur traité contribue à réduire les discriminations fondées sur l’identité de genre ou l’orientation sexuelle.
Alors que les prix ne cessent d’augmenter en Turquie, les ouvrier·es de l’usine Kosan Kozmetik, qui gagnent en moyenne 230 euros par mois, adhèrent au syndicat Petrol-İş pour négocier une augmentation. En quelques jours, la plupart des personnes syndiquées sont licenciées ou poussées à la démission. Mais les 132 personnes exclues ne se résignent pas à leur sort : les manifestations se poursuivent tous les jours devant l’usine et la solidarité internationale s’organise.
Les abandons d’équipage – lorsque l’armateur ne peut plus assurer le coût de son rapatriement, le laisse sans soutien ou coupe tout lien avec lui - ne cessent d’augmenter. Certains armateurs tentent de résoudre le problème du mieux qu’ils peuvent. Pour d’autres, il s’agit d’une pratique organisée.
Réseaux sociaux, algorithmes, lobbying… Amazon ne ménage pas ses efforts pour tenter de dissuader ses employé·es de créer un syndicat au sein de l’entreprise.
Les réserves de charbon du Pakistan figurent parmi les plus importantes du monde, mais dans les mines de charbon, le travail est extrêmement dangereux, les accidents fréquents et le bilan humain très lourd. L’heure est venue de s’attaquer à la crise de la sécurité.
La crise de la COVID-19 accentue les inégalités de genre au sein des chaînes d’approvisionnement mondiales. Dans la mesure où la pandémie a frappé les secteurs manufacturiers à bas salaires où travaillent en majeure partie des femmes, ses conséquences touchent un genre plus que l’autre.