Déclaration du Forum alternatif mondial de l’eau - Dakar, le 25 mars 2022
Déclaration du Forum alternatif mondial de l’eau (FAME) qui s’est tenu à Dakar du 21 au 25 mars 2022 avec comme objectif de créer une alternative concrète au Forum Mondial de l’Eau (FME) organisé par le Conseil Mondial de l’Eau, porte-parole des entreprises transnationales et de la Banque mondiale et prétend diriger la gouvernance mondiale de l’eau.
Depuis qu’il s’est octroyé les pleins pouvoirs en septembre 2021, le nouveau maître de la Tunisie s’emploie à neutraliser tous les contre-pouvoirs qui ont été mis en place pour éviter un retour au despotisme.
Le choix des mots véhicule des signifiés implicites qui déterminent les relations entre les populations du monde. Cet article amène une réflexion sur ce qu’engendrent les termes "migrant" ou "Mineurs non accompagnés" dans l’inconscient collectif occidental.
Le rapport du Groupe de travail II du GIEC sur les impacts et l’adaptation au changement climatique lance un cri d’alarme strident : la catastrophe est plus grave que projeté par les modèles, ses effets se manifestent plus vite et tous les risques grandissent. Les auteurs/trices du rapport du GIEC appellent à une approche inclusive pour transformer la société à tous les niveaux.
De plus en plus de personnes s’engagent dans des communs et réalisent des actions en s’en revendiquant. Ils et elles construisent des modèles organisationnels pour créer, développer et pérenniser ces communs dans le temps. Avec Ostrom, ces modes d’organisation sont généralement appréhendés par (…)
La « Ferme Emmaüs Baudonne », dans les Landes, est une ferme en agriculture biologique qui accueille des femmes en aménagement de peine, en leur proposant un travail, un logement et un accompagnement socio-professionnel. Un projet économique qui repose notamment sur une activité agricole, avec la mise en place d’un atelier de production de légumes certifiés en agriculture biologique, produits toute l’année, sous serre et plein champ.
En une quinzaine d’années, l’endettement extérieur de l’Afrique subsaharienne a presque triplé. Les signaux d’alerte se multiplient, une nouvelle crise de la dette menace. Le risque est d’autant plus élevé qu’une part importante de ces créances est aujourd’hui entre les mains d’investisseurs privés peu scrupuleux, et notamment de plusieurs banques françaises.
La « solution » de l’élite à la crise climatique consiste à transformer les personnes déplacées en main-d’œuvre migrante exploitable. Nous avons besoin d’une véritable alternative internationaliste. La liberté de rester et la liberté de circuler, c’est-à-dire l’absence de frontières, sont des réparations décoloniales et une redistribution dues depuis longtemps maintenant.
C’est sous le gouvernement de Horacio Cartes que l’agrobusiness a reçu sa plus forte impulsion, doublée d’une nette augmentation des processus de criminalisation des protestations sociales, autochtone et paysanne.
L’investiture de Xiomara Castro au Honduras a suscité un grand enthousiasme populaire et mis fin aux dérives autoritaires qui ont suivi le coup d’État de 2009. Son discours sur le changement nourrit de multiples espoirs. Néanmoins, comme le montre la crise au nouveau Parlement, les défis seront nombreux, et parmi eux, la résistance aux changements de la part des groupes d’intérêt.
Le programme café et cacao agroforestiers en Amazonie vise à restaurer l’équilibre écologique des zones d’intervention, à soutenir les familles de producteur·rices péruvien·nes investi·es dans les projets de terrain et à renforcer la durabilité des filières de café et cacao. Il se fonde sur le développement de modèles agroforestiers à travers la plantation de variétés d’arbres natifs de bois d’œuvre, de fruitiers et d’auxiliaires sur des parcelles de cacao, de café ou d’espaces dégradés par l’agriculture.
Au milieu de cette rébellion civile dans tout le pays, la junte militaire s’apprête à rétablir le régime islamiste dirigé par l’ancien dictateur Omar el Béchir, qui a été chassé du pouvoir en avril 2019.
Deuxième région d’Indonésie en termes de réserves de charbon après Kalimantan, l’île de Sumatra est soumise à la fois aux bienfaits et aux préjudices de l’or noir. D’un côté, le charbon est une importante source de revenus pour certaines de ses provinces. Mais de l’autre, les résident·es pâtissent de l’exploitation frénétique du charbon sur toute l’île. Les problèmes liés au passage de nombreux camions et à l’ouverture de nouvelles créent de nombreux conflits.
Le Kazakhstan traverse, depuis le début du mois de janvier 2022, une crise sociale et politique d’une ampleur inédite. Manifestations populaires, émeutes armées et tentative de coup d’État ont ébranlé le plus vaste et plus riche pays d’Asie centrale.
Cette crise politique, qui a placé la société kazakhstanaise en état de sidération, révèle l’ampleur du décalage qui existe entre l’appareil d’État et une grande partie de la population, aussi bien du point de vue politique que social.
A l’occasion de la quatrième et dernière contribution aux réflexions des rencontres « Faut-il en finir avec le Libre ? », cet article met en lumière la notion d’« exceptionnalisme tech », ce qui se joue autour des monopoles, de leur régulation et des perspectives en termes de mouvement politique large que cela ouvre.
Cet article agrège un ensemble de réflexions critiques ainsi que différents points de vue disciplinaires sur les soulèvements qui ont eu lieu au Moyen-Orient et en Afrique du Nord dans les années 2010. L’ensemble de ces écrits a été produit par des universitaires ou des militant·es originaires de la région.
Dans la Moskitia hondurienne, les autochtones ont depuis longtemps été la cible de violences et d’injustices dans le cadre de la lutte du gouvernement contre le trafic de drogue.
Par ce communiqué, le Conseil indigéniste missionnaire dénonce la stratégie récurrente de Bolsonaro de piétiner les droits territoriaux autochtones et les droits de la nature au Brésil pour faire avancer ses projets d’agronégoce.
2 400 hectares, c’est la taille de la traînée de destruction laissée par l’exploitation aurifère illégale en Terre Indigène Yanomami (TIY), située à l’extrême Nord du Brésil entre les États de Roraima et d’Amazonas. Les activités illégales prolifèrent, se rapprochant toujours plus des communautés autochtones et mettant en danger les groupes isolés. Telle est la conclusion d’un rapport inédit publié par l’Association Yanomami Hutukara (HAY) et l’Association Ye’kwana Wanasseduume (Seduume) qui représentent les peuples autochtones de ce territoire.
62,9 % des femmes vietnamiennes ont subi des violences physiques, sexuelles, économiques et/ou psychologiques de la part de leur partenaire au cours de leur vie ; et 90 % des femmes victimes n’ont jamais sollicité l’aide des services officiels et la résolution de la violence domestique est reléguée à la sphère privée. Autour du projet Hy Vong (« espoir » en vietnamien), quatre ONGs et de nombreux clubs étudiants joignent leur force pour lutter contre les violences basées sur le genre dans leur pays.