Une initiative sur la lutte contre les discriminations
Décoloniser les arts est une association qui a pour but de lutter contre les discriminations dans le spectacle vivant et les arts à l’encontre des minorités ethniques et pour une meilleure représentation de ces dernières au sein des institutions et des activités artistiques et culturelles.
Le pentecôtisme est le courant majoritaire de l’évangélisme au Brésil. À l’époque du dernier recensement, en 2010, 22,2 % des habitants se disaient évangéliques, dont 13,3 % de pentecôtistes. Comment ces églises ont-elles réussi à attirer un si grand nombre d’adhérentes issues d’un milieu modeste ?
Suite au coup d’État militaire de février, la répression sanglante des forces de l’ordre face aux manifestant·es civiles dans les villes de Birmanie a déclenché une vague d’indignation au sein de la communauté internationale. Ce coup d’État militaire a contribué au ralliement entre mouvements pro-démocratie et rébellions ethniques.
Dans la nuit du samedi 17 avril, un groupe d’environ 35 néonazis a attaqué un campement de proches de personnes privées de liberté qui luttent devant les portes de la Cour Suprême de Justice depuis le mois de février, afin de dénoncer la situation de vulnérabilité sanitaire et la violation des droits humains fondamentaux dans les prisons et commissariats d’Argentine.
Après les déclarations politiques et médiatiques controversées sur l’esclavage, le colonialisme ou « la grandeur de la France », Joao Gabriel, Doctorant en histoire, décrypte l’eurocentrisme dans la manière d’écrire l’histoire de l’abolition.
Estamos Listas (« Nous sommes prêtes ») soutient des candidates féministes à des postes de responsabilité politique, et s’engage pour mettre fin à la violence contre les femmes en Colombie.
Alors que les négociations intra-afghanes pour l’instauration d’un gouvernement incluant les talibans sont dans l’impasse et que les États-Unis ont annoncé leur retrait du pays pour le 11 septembre, la « question pachtoune » est remise sur la table.
Pendant de nombreuses années, l’exceptionnalité portugaise a fait l’objet d’interrogations et d’études. Jusqu’en 2019, le Portugal faisait partie d’un groupe restreint de pays de l’Union européenne sans représentants de l’extrême droite dans leurs parlements. Ce n’est plus le cas.
Au Mexique, les assassinats d’autochtones par des groupes paramilitaires sont devenus si banaux qu’ils ne sont même pas couverts par les médias. Et depuis le début de la pandémie, les attaques contre les militants des droits des indigènes, les défenseurs de la terre et les organisateurs communautaires ont redoublé.
Dans le Sud des États-Unis, les militant·es espèrent une victoire précieuse pour la justice environnementale dans le couloir industriel qui longe le Mississippi, connu sous le nom de « L’Allée du Cancer » en raison de sa concentration de nombreux pollueurs. Mais le combat n’est pas encore terminé.
La pandémie a donné de nouveaux élans à la protection de la biodiversité. L’objectif semble imperméable à la critique. Les mesures pour l’atteindre n’héritent pourtant pas moins de logiques coloniales, et font payer aux peuples du Sud la dette écologique du Nord. Dans son émission Penser les luttes, Radio Parleur retrace les formes contemporaines du colonialisme vert.
Jair Bolsonaro a eu tout le temps de profiter de son statut de seul leader politique ayant de réelles chances aux prochaines élections présidentielles de 2022 et de parcourir le pays en « mode campagne électorale ». La conférence de presse que Lula da Silva, récemment rétabli dans ses droits politiques, a donnée le mercredi 10 mars a eu un large retentissement et un impact politique.
Le traité contribue à renforcer le modèle postcolonial de dépendance à l’égard des exportations de matières premières et des importations de produits industrialisés. Il impactera, en outre, d’importantes politiques de renforcement de l’agriculture vivrière ainsi que les programmes de marchés publics, déjà en voie de démantèlement. Pour le Cerrado, cible de l’expansion de l’accaparement des terres, ce serait une véritable catastrophe.
Les Ogiek étaient les gardiens de la forêt de Mau bien avant l’avènement de l’État kenyan. Des vagues successives d’accaparements et d’expulsions ont, toutefois, marginalisé et spolié les Ogiek de l’accès à la terre, alors que la forêt a été dégradée par la surexploitation et l’agriculture.
Si l’Argentine est emblématique - avec la récente dépénalisation de l’avortement - les divers féminismes, qu’ils soient ruraux, périphériques, noirs, trans, prennent de l’ampleur partout en Amérique latine ainsi que dans d’autres régions de ce que l’on appelle le "Sud global".
Dans la foulée du mouvement #BlackLivesMatter (BLM) et à l’opposé d’une sacro-sainte règle déontologique de neutralité et d’objectivité des faits, une vague de journalistes nord-américains - afro-américains, amérindiens, autochtones, d’origine asiatique - réclament une modification des normes et pratiques journalistiques et revendiquent de favoriser une couverture activiste et engagée.
Alors qu’à l’échelle nationale, les manifestations exigent la démission du président et du Congrès, de nombreuses organisations ont une exigence encore plus importante : la transformation des fondements violents de la démocratie guatémaltèque.
Le collectif Free Women writers composé d’autrices, d’étudiantes et de militantes afghanes, a pour objectif de promouvoir l’égalité, l’éducation et la justice sociale dans ce pays si méconnu.