Ce dossier analyse les obstacles rencontrés sur l’interminable route de l’exil en Europe par les exilés, témoigne des conditions indignes de détention mais aussi des solidarités qui s’expriment, à travers des reportages à la frontière franco-italienne, sur la route des Balkans, au cœur du milieu rural français ou à Grande-Synthe.
La guerre russe en Ukraine et la solidarité inédite de l’Europe pour traiter ce mouvement migratoire montrent une réponse sélective qui utilise des dispositifs juridiques pour créer une hiérarchie entre nationalités, laissant ainsi entrevoir les traces d’un racisme qui imprègne la politique migratoire du bloc européen. L’Europe, les États-Unis, le Pérou ou encore le Chili ont créé des dispositifs juridiques pour appuyer la mise en place d’une solidarité sélective selon des critères qui renvoient aux principes de la colonisation, dont un parmi eux, l’altérité radicale incarnée dans la figure de « l’étranger ».
Depuis les années 90, de nombreuses villes, en Europe et aux États-Unis, se sont officiellement déclarées lieux d’accueil pour les migrants. Cet article souligne le rôle clé de la société civile, mais aussi les limites des villes accueillantes, souvent confrontées à des obstacles juridiques.
Au terme d’âpres négociations, les pays réunis à la conférence climat de Charm el-Cheikh (6-18 novembre 2022) sont parvenus à un accord sur la question des financements climatiques, via la création d’un fonds « pour pertes et dommages ».
Les politiques migratoires de l’Union européenne et de ses États membres sont constitutives de violations des droits fondamentaux et de la dignité des personnes en migration. L’Anafé publie ici un dossier sur l’enfermement illégal constaté depuis 2015 à la frontière franco-italienne, enfermement qui illustre les conséquences de ces politiques violentes.
En France, de nombreuses villes mettent en place des campagne de sensibilisation et des mécanismes d’accompagner les personnes discriminées. Souhaitons que toutes ces initiatives perdurent, se démultiplient et, surtout, ne disparaissent pas au gré des agendas politiques…