En France, des villes sont aussi actrices de la lutte contre les discriminations

Une initiative sur la lutte contre les discriminations

, par Agenda de la Solidarité Internationale

Chaque mois, à travers une thématique, l’agenda de la solidarité internationale propose de revenir sur deux initiatives portées par des associations, citoyen·nes, ONG, etc. pour comprendre les grandes problématiques internationales, montrer le pouvoir des mobilisations et donner des envies d’engagement.
Nous vous offrons donc, tout au long de l’année, des extraits de notre agenda.
En juillet, la lumière est mise sur la lutte contre les discriminations.

Dessin de © Claire Robert

« La lutte contre les discriminations concerne tout le monde. Victime ou témoin de discrimination, il faut en parler, agir. » Ces deux phrases, affichées en haut de la page dédiée à la lutte contre les discriminations sur le site Web de la ville de Strasbourg, donnent le ton. Face à l’ampleur de ces phénomènes, certaines villes françaises se veulent actrices de la lutte contre les discriminations sous toutes leurs formes (sexe, âge, handicap, couleur de la peau, etc.). Avec pour objectif non seulement de réduire ces dernières, mais aussi d’accompagner les personnes discriminées.

Pour cela, plusieurs dispositifs sont mis en place : affichage, création de vidéos, sites Internet dédiés avec des chiffres clés, rappels des termes de la loi, répertoire des associations locales engagées sur ces thématiques, etc.

La ville de Nantes a mis en place un numéro de téléphone, « AlloNantes discriminations [1] », qui permet de s’informer et d’être orienté·e vers les structures nantaises les plus appropriées pour agir en cas de discrimination.

La Métropole grenobloise a lancé le réseau « Partenaires-Égalité » pour former les représentant·es d’institutions, d’associations, de collectivités, etc. aux pratiques discriminatoires. Comme ailleurs, un programme d’accompagnement des victimes est proposé.

À Montreuil, un accent supplémentaire est mis sur l’exclusion sociale des publics migrants. L’objectif de la ville est de valoriser les communautés présentes sur son territoire, ainsi que l’accueil, l’information et l’orientation des migrant·es, en passant par la mise en place de cours de français. Chaque 21 mars, la municipalité coordonne, en partenariat avec le Musée national de l’histoire de l’immigration, deux semaines d’actions contre le racisme et l’antisémitisme.

Souhaitons que toutes ces initiatives perdurent, se démultiplient et, surtout, ne disparaissent pas au gré des agendas politiques…