De quels outils dispose l’ECSI pour permettre l’appropriation et mise en débat des enjeux agricoles, de leurs impacts environnementaux, économiques et sociaux ? Comment l’ECSI peut-elle faciliter l’émergence d’une démocratie alimentaire ?
Ce dossier en espagnol a été coordonné et rédigé par le collectif Canasta Solidaria Mikhuna Kachun. Rassemblant des témoignages de différents acteurs de la société civile cusquénienne, il développe les analyses et initiatives pour construire une souverainté alimentaire en renouant avec les savoirs et pratiques ancestrales.
Ce dossier, qui fait la lumière sur les politiques agricoles au Maroc et en Tunisie, met en évidence les tensions entre sécurité alimentaire et souveraineté alimentaire, entre les politiques de développement et les droits et pratiques de petit·es agriculteur·rices paysan·nes, entre l’héritage colonial de la monoculture et les conflits autour de l’accès aux ressources, à la terre et à l’eau.
Les politiques passées et présentes de la Banque mondiale et du FMI ont apporté un soutien essentiel à la financiarisation de l’alimentation et de l’agriculture. Cela s’est traduit par l’accaparement des terres, l’exposition des petits exploitants agricoles à une forte volatilité des prix, la concentration du pouvoir dans les entreprises agricoles et l’expansion d’une agriculture industrielle néfaste pour le climat.
Toutes les questions que la pandémie du coronavirus pose de manière aiguë remettent en cause nos systèmes alimentaires dans leur ensemble. La Confédération paysanne incite à revaloriser les paysans dont l’objectif premier est de satisfaire le besoin de la population de se nourrir sainement, en quantité et qualité.
La convergence de la crise climatique et de la hausse des importations de produits alimentaires en Afrique mène tout droit à la catastrophe. À moins que des mesures ne soient prises pour mettre en place des systèmes alimentaires locaux et supprimer la dépendance croissante vis-à-vis des importations de céréales et d’autres aliments de base...
La plupart des Africains continuent de consommer à base d’aliments traditionnels produits par des millions de petits producteurs, d’un bout à l’autre du continent. Mais la situation est en train de changer, sous l’impulsion brutale de certaines chaînes de supermarchés multinationales.
Présentation du rapport "Lorsque la nourriture devient immatérielle : faire face à l’époque du numérique" par le Réseau Global pour le Droit à l’Alimentation et à la Nutrition en Inde, qui explore l’impact des technologies sur ce que l’on mange et comment l’on mange, ainsi que sur le mode de production de la nourriture.