Ce dossier a été coordonné par Sophie Chapelle, journaliste à Basta !, un média indépendant centré sur l’actualité économique, sociale et environnementale. Il rassemble 10 articles qui se penchent sur les causes des dérèglements climatiques, enquêtent sur les fausses solutions et analysent les véritables alternatives pour y faire face.
Après avoir connu vingt années de guerre civile, le Cambodge semble aujourd’hui un pays "sans histoire". C’est pourtant un régime de plus en plus autoritaire, sous la direction d’Hun Sen, qui au fil des années a consolidé son pouvoir en éliminant progressivement les autres partis, et qui arrête et réprime des personnes contestant sa main mise et son contrôle de la société. Au cours des dernières années, cette volonté de faire taire toute voix critique s’est considérablement aggravée.
Verónica Gago partage les réflexions développées dans son livre autour de la puissance des remises en question et des transformations portées par les mouvements de femmes et de la diversité, depuis une approche de l’économie politique féministe.
Ce 3e épisode de la série "L’écologie, un problème de riches ?" vient interroger les notions de progrès et croissance et leur participation à réduire les inégalités sociales et environnementales.
Une série en 7 épisodes pour comprendre la problématique écologique au prisme des fractures sociales et sociétales, qui donne aussi des pistes de résistances et d’engagements face à cet énorme défi.
La critique à l’eurocentrisme est souvent perçue comme une variante de la politique identitaire qui se focaliserait exclusivement sur la dimension culturelle, et représenterait forme d’irrationalité romantique qui prétend saper l’idéal scientifique. Certain·es accusent par ailleurs la critique de l’eurocentrisme de contribuer à l’essentialisation ou à l’orientalisation des peuples non-occidentaux. Sebastian Leon démontre ici que cette façon d’aborder la critique de l’eurocentrisme revient d’une certaine manière à la déformer, et démontre au contraire sa capacité à faire le jour sur la complexité de la lutte des classes dans le cadre du système capitaliste.
La transition énergétique est omniprésente dans les discours de toutes celles et tous ceux qui prétendent combattre le changement climatique. Elle apparaît comme la potion magique permettant d’échapper au cataclysme.
Le capitalisme de surveillance est un mode d’être du capitalisme aujourd’hui dominant l’ensemble des institutions économiques et politiques. Il mobilise toutes les technologies de monitoring social et d’analyse de données dans le but de consolider les intérêts capitalistes à l’encontre des individus qui se voient spoliés de leur vie privée, de leurs droits et du sens de leur travail. L’exemple des entreprises-plateformes comme Uber est une illustration de cette triple spoliation des travailleurs comme des consommateurs. L’hégémonie d’Uber dans ce secteur d’activité s’est imposée, comme tout capitalisme hégémonique, avec la complicité des décideurs politiques.