Le Nigéria vient de connaître une nouvelle offensive - la plus meurtrière depuis 2009 - de la secte islamiste Boko Haram. A la veille des élections présidentielles, ce dossier permet d’en savoir davantage sur un pays riche, inégalitaire et déchiré.
Le pétrole restera sous terre. Suite au référendum du dimanche 20 août, les quelque 13 millions d’Équatoriens en ont décidé ainsi : le pays se passera de la manne financière que représente l’exploitation du Bloc 43, situé en grande partie dans le parc naturel de Yasuni et responsable de 12 % de la production nationale d’or noir du pays.
Les projets Tilenga et EACOP, développés par Total en Ouganda et en Tanzanie, sont devenus emblématiques en raison de l’ampleur des violations des droits humains qu’ils causent, ainsi que des risques de dommages irréversibles pour l’environnement et le climat.
Malgré leurs promesses de réduction, les plus grandes banques du monde injectent des milliers de milliards dans le pétrole, le gaz et le charbon. Le 13e rapport annuel Banking on Climate Chaos met en évidence la disparité flagrante entre les engagements publics pris par les plus grandes banques du monde en faveur du climat et la réalité du financement de l’industrie des combustibles fossiles.
L’année passée, dans les fleuves Napo et Coca au nord-est de la forêt tropicale équatorienne, a provoqué une catastrophe humanitaire et écologique que les autorités rechignent à prendre en charge. Les communautés autochtones affectées exigent une réponse.