Taxer les super-riches, c’est bien. S’attaquer à la source même de leur fortune indécente, c’est encore mieux. Et c’est ce que propose un nouveau rapport, qui montre comment les milliardaires et les multinationales mettent à profit leur pouvoir de monopole pour s’arroger des marges toujours plus élevées, aux dépens de tout le monde.
Ce sont deux mots qui ne cessent d’être liés, et d’émerger au gré de l’actualité : ceux de « catastrophes naturelles ». Les titres de presse les convoquent pour évoquer pêle-mêle séisme, inondation, éruption volcanique, incendie de forêt, ouragans. Les autorités comme les assureurs et parfois encore les ONG et organisations internationales ont également cette expression dans leur vocabulaire.
Le langage et les expressions qui modèlent le discours sur le changement climatique ne sont souvent pas en phase avec les réalités des communautés les plus touchées. Cela doit changer. En effet, le langage et les expressions qui définissent les récits dominants reflètent, pour la plupart, une vision occidentale déconnectée des réalités vécues par les groupes marginalisés du Sud Global.
The language and expressions shaping the climate change conversation often don’t resonate with the realities of the most affected communities. This needs to change.
Ce rapport montre l’impact profond et durable des dépenses militaires et ventes d’armes sur les capacités de faire face à la crise climatique, et plus encore, pour le faire d’une manière qui favorise la justice. Chaque dollar dépensé pour l’armée augmente non seulement les émissions de gaz à effet de serre (GES), mais détourne aussi les ressources financières de la lutte contre l’une des plus grandes menaces existentielles que l’humanité ait jamais connue...
Climate action that is centred on justice can build towards repairing the roots and create futures capable of nurturing and nourishing collective well-being for all in line with our planetary boundaries, write Harpreet Kaur Paul and Tatiana Garavito.
Le 24 avril dernier, une vaste opération sécuritaire a été lancée dans le département de Mayotte. Pour comprendre comment une telle opération a été rendue possible et pourquoi certains Mahorais la soutiennent, il faut revenir sur l’histoire de cette relation et voir comment elle a modelé des attentes très fortes envers l’État.
Alors que le capitalisme numérique est souvent vu comme un moteur potentiel de croissance, il exploite pourtant des individus déjà marginalisés et ne fait que reproduire les inégalités et les rapports de force entre Africains.