In the winter of 2019, a group of Muslim women protesting the new citizenship amendment act at Shaheen Bagh in Delhi soon became the face of the resistance. Shaheen Bagh fuelled similar protests across the country, brought together social movements, trade unions, and politicized ordinary citizens.
In the north eastern state of Assam, a community marginalised historically on the grounds of ethnicity and religion, Assamese Muslims of Bengal-origin find their voice through poems in the wake of a new citizenship act and reclaim the term ‘miyah’, an Urdu word for ‘gentleman’ turned a word of abuse. Young women poets from the community go further to raise questions of gender equality and violence.
Dans l’Assam, dans le Nord-Est de l’Inde, vit une communauté historiquement marginalisée pour des raisons d’appartenance ethnique et de religion : les musulman·es assamais·es d’origine bengalie. Ils et elles font entendre leurs voix à travers des poèmes en réponse à une nouvelle loi sur la citoyenneté, et se réapproprient le terme « miyah », un mot ourdou qui désigne au départ un gentleman, mais qui est devenu une insulte. De jeunes poétesses de la communauté vont encore plus loin en abordant les questions d’égalité des genres et de violences à caractère sexiste.
À l’hiver 2019, un groupe de musulmanes qui protestaient dans le quartier de Shaheen Bagh, à New Delhi, contre le nouvel Amendement de la loi sur la citoyenneté (CAA), en sont vite venues à incarner la résistance. Les manifestations de Shaheen Bagh ont fait boule de neige à travers le pays, rassemblant mouvements sociaux, syndicats et simples citoyen·nes politisé·es.
En France, en amont des élections municipales de 2020 (qui ont eu lieu en mars et exceptionnellement en juin), un long travail a été mené par différentes organisations, accompagnées par un comité d’expert·es, pour construire le Pacte pour la transition, pour des communes plus écologiques et plus justes.
Ces derniers mois, les étudiant.e.s colombien.ne.s sont descendu.e.s dans les rues pour défendre le financement des universités publiques. Ces manifestations pacifiques s’inscrivent dans une vague de revendications populaires : décryptage depuis Bogota de ces mouvements massifs, joyeux et festifs.