Le localisme, une alternative solidaire ?

Une expérience pour débattre des enjeux de l’environnement local

Du côté de l’ECSI N° 36 – novembre 2021

La débalade

Contexte
Cette expérience a été menée lors des échanges au sein de la commission « démarches éducatives de solidarité internationale » de ritimo.

Public cible
A partir du lycée.

Finalité
Se mettre d’accord sur une définition commune et identifier les enjeux posés.

Organisation de l’expérience

Étape 1 : Arpentage
L’atelier démarre avec la lecture en petits groupes d’une sélection d’articles, qui doivent permettre à la fois de mieux cerner le terme de « localisme » (son origine, ses utilisateurices, ...), mais également de comprendre le contexte dans lequel il est utilisé. Parmi les textes arpentés, « Le tout local est-il un piège ? », « De la décroissance à l’a-croissance », ou encore « Du "localisme" à la "décroissance", comment tous les partis politiques se mettent (plus ou moins) au vert », « Le localisme est-il de gauche ou de droite ? ».
Chacun·e est invité·e à relever les éléments essentiels de chacun des textes proposés pour pouvoir les présenter à son groupe.

Étape 2 : Débalade
Dans un second temps, les groupes (recomposés différemment) se mettent en route. Tout en se promenant, les participant·es sont invité·es à répondre à trois questions. Chaque question est « traitée » selon un temps et un ordre précis.
Lors de cet atelier, les trois questions étaient : 1) qu’est-ce que le localisme ? 2) à quels enjeux répond-il ? 3) quels dangers ?
La débalade peut se dérouler selon un parcours pré-défini par l’animateurice permettant de découvrir des espaces/lieux pouvant aider à répondre aux questions posées. On se retrouve alors sur un modèle de balade urbaine inversée. La débalade peut aussi se mener librement, chaque promeneur·se pouvant de lui-même faire le lien entre le paysage observé et la question posée.

Conclusion
Au retour des différents groupes, ceux-ci sont invités à partager leurs réflexions. Suite à la mise en commun, l’atelier se termine par l’adoption d’une définition collective. Celle-ci peut se faire, par exemple, par un dernier débat « boule de neige ».