Le Mozambique va-t-il se transformer en « Qatar africain » ? C’est en tout cas ce que souhaite son gouvernement et de nombreuses multinationales occidentales, parmi lesquelles Total, Technip, EDF et les grandes banques françaises.
Le Mozambique va-t-il se transformer en « Qatar africain » ? C’est en tout cas ce que souhaite son gouvernement et de nombreuses multinationales occidentales, parmi lesquelles Total, Technip, EDF et les grandes banques françaises.
Trois institutions financières publiques à l’épreuve de l’Accord de Paris
Depuis 2017, de nombreuses institutions financières publiques s’engagent à aligner leurs activités avec l’Accord de Paris. Malgré l’urgence climatique, la mise en œuvre de ces engagements est longue et complexe, voire inexistante pour certaines.
Une initiative sur les droits des peuples autochtones
Le premier Tribunal international des droits de la nature, présidé par Vandana Shiva et réunissant plus de 60 leaders mondiaux, s’est tenu en janvier 2014, pendant le Global Rights of Nature Summit à Quito (Équateur). Depuis, ce tribunal populaire est régulièrement reconduit en marge des COP climat.
Depuis la Campagne « 500 ans de résistance indigène, noire et populaire » et le Sommet de la Terre de Rio en 1992, les peuples autochtones ont pris une place importante dans les différents Forum sociaux, contre-sommets et rencontres internationales. Leur relation spécifique à la terre, à leurs territoires et à la nature sont des atouts pour la construction d’une autre société.
Le « carbone bleu » est apparu comme un système de compensation des émissions et d’absorption de carbone dans les territoires côtiers. Cependant, des organisations indonésiennes mettent en garde contre le fait que l’initiative Carbone bleu est une stratégie visant à transformer les territoires côtiers et maritimes en actifs négociables.
De masse ou de niche, la déferlante du tourisme international – qui a doublé de volume en moins de vingt ans (1,4 milliard de séjours à l’étranger en 2018 pour 675 millions en 2000) – n’en reste pas moins, à l’échelle de l’humanité, l’apanage d’une minorité de privilégiés.
Une initiative sur le climat
Wangari Maathai, professeure en médecine vétérinaire, biologiste et militante, fonde le mouvement de la ceinture verte, the Green Belt Movement, sous l’égide du Conseil national des femmes du Kenya (NCWK), en 1977. Ce mouvement lutte ainsi contre la déforestation et la dégradation de l’environnement.
Les millions de tonnes de sacs, bouteilles, jouets, préservatifs, canards en caoutchouc jetés et de nombreux autres objets en plastiques qui sont déversés dans les océans du monde ont un impact mondial phénoménal sur l’ensemble du système écologique, coûtant des milliards de dollars de pertes de chiffre d’affaires.
Une initiative pour le climat
Le changement climatique fait déjà sentir ses effets et menace la vie de nombreuses populations dans le monde (sécheresses, ouragans, montée des eaux…). Face à cela, des citoyen·nes se mobilisent et saisissent les juges pour faire valoir leur droit à un environnement sain.
Cet article rappelle les bases de l’écoféminisme en Afrique, à travers le travail de mouvements engagés dans le militantisme féministe et écologiste et de grandes personnalités qui ont cherché à créer des alliances stratégiques et politiques entre les femmes, la nature et la protection de l’environnement.
Les ONG de conservation ont accru les pressions qui s’exercent sur les peuples autochtones Wayana. Après avoir subi pendant des années les manières directives et paternalistes de traiter avec les communautés forestières, les Wayana ont décidé de suivre leur propre voie, celle qui correspond à leur propre façon de penser et de vivre.
Une initiative sur le travail
Favoriser la réinsertion professionnelle de manière écologiquement responsable, c’est la mission que s’est fixée Carton plein 75, une association qui accompagne l’inclusion sociale et professionnelle de personnes en situation de grande précarité à Paris et sa banlieue.
En 2016, la fédération de tribus Sioux de Standing Rock et l’alliance citoyenne Lakota, Nakota & Dakota lancent une mobilisation contre un projet d’oléoduc traversant leurs terres. Leur campement attire de nombreuses solidarités et débouche notamment sur un appel au désinvestissement adressé aux fonds, entreprises, banques…
Les producteurs d’eucalyptus se sont déplacés de la Forêt Atlantique au Cerrado, ce qui a intensifié l’appropriation des terres des communautés autochtones et des quilombolas, et incite à la déforestation. Le bois produit est acheté par l’entreprise Suzano, qui fabrique de la cellulose et la vend à de grandes marques internationales.
Aussi étrange que cela puisse paraître, il semblerait que certain·es se réjouissent de la crise climatique actuelle : c’est leur chance de faire de l’argent. Le changement, les perturbations et la rareté constituent la face cachée du capitalisme, car elles ouvrent une voie vers le profit pour tous ceux qui spéculent sur ses conséquences.
Du détournement des richesses à la culture de la guerre
La mondialisation telle que nous la connaissons aujourd’hui n’est pas sans conséquence sur l’émergence des facteurs d’insécurité qui dominent le paysage politique. Ces facteurs sont au nombre de quatre : la compétition accrue pour les ressources, la militarisation globale, le changement climatique, et la marginalisation d’une large partie de la population mondiale.
Vidéo
Malgré 2 millions de personnes soutenant en France "l’Affaire du siècle", malgré des marches et des grèves pour le climat partout en Europe, rien ne bouge. Ou si peu. Vincent Verzat de Partager c’est Sympa et Félicien Bogaerts du Biais Vert entament la discussion sur ces échecs et appellent à se mobiliser collectivement pour changer radicalement les modes d’action.
21 mars 2019 – Journée internationale des forêts
En 2012, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 21 mars Journée internationale des forêts. L’objectif : sensibiliser à l’importance des forêts.
Le WRM a quelques points sur lesquels la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) devrait réfléchir.
La Côte d’Ivoire cultive du cacao sur des territoires protégées "parc national". Après la cueillette tous les cacao sont mélangés et la traçabilité n’est plus possible ce qui n’empêche pas l’industrie chocolatière d’annoncer la vente d’un cacao "durable".
El Mauro, au Chili, est le plus grand réservoir de déchets miniers d’Amérique latine. Ses boues toxiques menacent le village voisin de Caimanes, sans que rien ne soit fait pour prévenir les risques. Un cas d’école de l’impunité dont bénéficient les compagnies minières.