Alors que les prix ne cessent d’augmenter en Turquie, les ouvrier·es de l’usine Kosan Kozmetik, qui gagnent en moyenne 230 euros par mois, adhèrent au syndicat Petrol-İş pour négocier une augmentation. En quelques jours, la plupart des personnes syndiquées sont licenciées ou poussées à la démission. Mais les 132 personnes exclues ne se résignent pas à leur sort : les manifestations se poursuivent tous les jours devant l’usine et la solidarité internationale s’organise.
De plus en plus de personnes s’engagent dans des communs et réalisent des actions en s’en revendiquant. Ils et elles construisent des modèles organisationnels pour créer, développer et pérenniser ces communs dans le temps. Avec Ostrom, ces modes d’organisation sont généralement appréhendés par (…)
En une quinzaine d’années, l’endettement extérieur de l’Afrique subsaharienne a presque triplé. Les signaux d’alerte se multiplient, une nouvelle crise de la dette menace. Le risque est d’autant plus élevé qu’une part importante de ces créances est aujourd’hui entre les mains d’investisseurs privés peu scrupuleux, et notamment de plusieurs banques françaises.
La « solution » de l’élite à la crise climatique consiste à transformer les personnes déplacées en main-d’œuvre migrante exploitable. Nous avons besoin d’une véritable alternative internationaliste. La liberté de rester et la liberté de circuler, c’est-à-dire l’absence de frontières, sont des réparations décoloniales et une redistribution dues depuis longtemps maintenant.
A l’occasion de la quatrième et dernière contribution aux réflexions des rencontres « Faut-il en finir avec le Libre ? », cet article met en lumière la notion d’« exceptionnalisme tech », ce qui se joue autour des monopoles, de leur régulation et des perspectives en termes de mouvement politique large que cela ouvre.
Dans le Nord-Est de la Syrie fortement touché par la guerre civile, la lutte contre Daech, les attaques de l’armée turque et les crises économiques et sanitaire, ce marché dédié au travail des femmes vise à renforcer l’autonomie économique de quatorze femmes issues des diverses communautés voisines. Une alternative concrète pour renforcer l’émancipation des femmes, leur solidarité et contribuer à déraciner un système patriarcal encore très ancré.
La méfiance vis-à-vis des politiques de lutte contre le COVID-19 grandit en Europe. La politique traditionnelle réagit par le paternalisme et la répression : pourtout, ce n’est pas de cette manière que l’on obtient un soutien au sein de la population. Pour cela, il faudrait, au minimum, écouter les craintes et les préoccupations des personnes non vaccinées. La comparaison avec Cuba est intéressante.
Ce communiqué présente les résultats principaux de la “Caravane sur les impacts sociaux et environnementaux des entreprises transnationales et du commerce libre au Mexique” (#ToxiTourMexico) en décembre 2019 avec la participation de près de 50 organisations de personnes affectées au Mexique ainsi que des représentant‧es d’institutions de différents pays américains et européens.
Ce rapport lève le voile sur la préparation de la présidence française de l’Union européenne, qui va commencer en janvier 2022 et durer six mois. Une nouvelle fois, la présidence tournante du Conseil de l’UE risque de se trouver instrumentalisée au profit des intérêts des grandes entreprises, avec la coopération active du gouvernement français.
À l’issue d’une conférence marquée par la mise à l’écart des communautés les plus impactées et l’omniprésence des lobbies, la COP26 accouche une fois de plus d’engagements sans ambition qui repoussent l’action aux calendes grecques.
Dans ce mini-podcast, ritimo revient sur les motivations parfois complexes, et parfois un peu moins avouables, qui poussent de nombreuses personnes à partir à l’étranger dans le cadre d’un projet de solidarité internationale. Partir, mais pour faire quoi ? Pour acquérir une expérience professionnelle ? Pour découvrir d’autres cultures ?
Dans cet entretien, Karin Nansen, membre des Amis de la Terre International et de REDES-Amis de la Terre Uruguay, parle des implications et des conséquences de la marchandisation et de la privatisation de la nature, ainsi que des luttes qui se sont déclenchées en Uruguay et en Amérique latine pour tenter d’arrêter l’avancée de ces processus.
Le Covid-19 a révélé et exacerbé les inégalités et l’insécurité propres aux systèmes alimentaires d’Afrique du Nord. Mais la crise actuelle puise ses racines dans l’héritage du colonialisme, ainsi que dans des nouvelles formes d’impérialisme.
Dans le cadre de la tournée européenne d’une délégation zapatiste, les représentant·es de peuples autochtones ont alerté sur les dommages causés par des méga-projets industriels, portés pour certains par des multinationales françaises. Face aux dégâts environnementaux à venir, la résistance s’organise.
Depuis le 28 avril 2021, la Colombie connaît une nouvelle vague de protestation sociale avec le « Paro Nacional » (grève nationale). D’un côté, il y a ceux qui marchent pour un changement dans le pays et ceux qui les soutiennent. De l’autre, il y a les partisans des structures de pouvoir établies ; parmi eux, beaucoup de méga-églises et méga-pasteurs du pays, que l’on appelle les églises néo-pentecôtistes, ou plus simplement évangéliques.
Le tribunal de l’Union européenne vient d’annuler deux accords entre le Maroc et l’Europe, portant notamment sur les droits de pêche. Le Front Polisario s’en réjouit et l’Algérie salue la « victoire éclatante » du peuple sahraoui. Mais Rabat et Bruxelles s’inquiètent d’une décision qui conteste la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
Les membres du réseau Oilwatch International, des représentant·es des communautés de régions pétrolières, des ONG, des organisations sociales et communautaires (OSC), des universitaires et des médias se sont réunis à Port Harcourt, dans le Rivers State au Nigéria, entre le 19 et le 21 octobre (…)
Au lieu de proposer de vraies solutions pour résoudre la crise qu’ils ont sciemment créée, les entreprises et les gouvernements pollueurs proposent des plans “zéro émission nette” qui ne requièrent que peu ou pas de solutions réelles. Ce rapport présente des preuves évidentes que les plans climatiques “zéro émission nette” qu’ils proposent sont inefficaces et qu’ils pourraient même aggraver la crise climatique.
Il y a un milliard de personnes pieds-nus au XXIe siècle : des centaines de millions d’enfants qui, le plus souvent, ne peuvent pas aller à l’école pour cette raison.