Le programme du gouvernement indonésien d’instaurer de vastes plantations en monoculture fait l’objet de vives critiques, notamment à cause du rôle proactif qui est accordé à l’armée pour sa mise en place.

Le programme du gouvernement indonésien d’instaurer de vastes plantations en monoculture fait l’objet de vives critiques, notamment à cause du rôle proactif qui est accordé à l’armée pour sa mise en place.
Le coup d’État du 18 août 2020 par des militaires maliens qui ont renversé la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) aurait pu être l’occasion de rejeter une approche internationale déficiente. L’évènement est embarrassant pour l’ONU, la France et leurs partenaires internationaux qui se sont donné pour mission de stabiliser le pays et de restaurer l’autorité de l’État sur tout le territoire.
Alors que de nouvelles manifestations éclatent au Liban, la répression sur Internet devrait continuer. Le pays est paralysé par les retombées désastreuses de l’explosion du port de Beyrouth le 4 août, qui a détruit la ville et a laissé des dizaines de milliers de personnes sans domicile dans la capitale du Liban.
Zoom d’actualité
Trois présidents en sept jours, mais que s’est-il passé au Pérou en novembre 2020 ? Avec la destitution, le 11 novembre, du président Martin Vizcarra pour "incapacité morale" suite à une sombre affaire de corruption, le pays s’est massivement mobilisé contre ce qui a été ressenti comme un coup d’État parlementaire. Ces événements sont le fruit de plusieurs années d’instabilité politique chronique, qui risque encore de durer.
L’escalade au Sahara occidental sera-t-elle éphémère ou marque-t-elle la volonté marocaine de régler une fois pour toute le problème de ce territoire ?
Les massacres se multiplient sous la présidence d’Iván Duque, en particulier dans les zones anciennement sous contrôle des guérilleros des FARC-EP.
La succession des mouvements de protestation qui secouent la planète, par leurs rapprochements et parfois similarités, interroge de plus en plus fortement la place et le rôle des sociétés civiles, qui expriment aussi bien un profond raz-le-bol vis-à-vis de leur situation que la nécessité d’agir solidairement pour faire face aux difficultés.
Nous vous proposons de (re)voir le webinaire "Capitalisme numérique et bugs démocratiques", organisé par le CADTM le jeudi 1er octobre 2020, et auquel nous avons participé.
Cette intervention de Mireille Fanon-Mandès France, lors d’un séminaire virtuel organisé en septembre 2020, revient sur la construction du monde actuel sur la base de l’exploitation coloniale et le racisme inhérent au capitalisme.
Deux termes qu’il faudrait essayer d’éviter lorsqu’on écrit au sujet des réfugié·es sont « sans précédent » et « crise ». Malgré cela, de nombreux indices tendent à montrer que les risques auxquels sont confronté·es les réfugié·es sont aujourd’hui peut-être les plus importants de ces trois dernières décennies.
Le meurtre, vendredi 28 août, du bâtonnier du barreau de Port-au-Prince a provoqué de larges remous en Haïti. Venant s’ajouter à une longue liste d’assassinats, il jette une lumière crue sur l’insécurité et l’impunité, la responsabilité de l’État et la complicité de l’international.
Le 4 octobre 2020 doit avoir lieu la deuxième consultation sur la pleine souveraineté de Kanaky - Nouvelle-Calédonie. Depuis le premier vote il y a deux ans, la position du mouvement indépendantiste s’est renforcée mais l’État et les partis anti-indépendantistes ont poursuivi leurs manœuvres pour maintenir le pays dans la France, en particulier dans le contexte de la crise du coronavirus.
Les reportages des médias occidentaux sur la crise politique en Ethiopie ferment les yeux sur les origines du mouvement citoyen qui se cache derrière les protestations. En fermant les yeux sur l’amplification de la résistance populaire, cette couverture médiatique se révèle incapable d’apporter une vision complète et équilibrée de la situation, pourtant nécessaire afin de comprendre la crise.
Des djihadistes se sont emparés de la ville portuaire de Mocimboa da Praia, au nord du Mozambique, mercredi 12 août. Sous tension depuis déjà plusieurs années, cette région du Cabo Delgado abrite d’importantes installations gazières mises en place par plusieurs compagnies étrangères dont le (...)
Écrivain et militant, Raúl Zibechi s’est consacré à la compréhension des pratiques et des stratégies de ceux d’en bas. Dans cet entretien, il analyse ces 20 dernières années de politique en Amérique latine. Mais pas de la politique institutionnelle que font les gouvernements et les États : de l’art de gérer la vie que les peuples ont construit sur leurs territoires, en résistance constante à un modèle capitaliste néolibéral de plus en plus féroce.
Les travailleurs du Bélarus réclament la démocratie. Si le président Alexandre Loukachenko, souvent qualifié par les médias de « dernier dictateur d’Europe », a un jour eu le soutien réel du peuple bélarussien, il l’a certainement perdu aujourd’hui.
« Nous avons besoin d’une population pleinement connectée et d’une infrastructure ultra-rapide » : alors que le coronavirus continue de tuer des milliers de personnes chaque jour, les entreprises technologiques saisissent l’opportunité du choc sanitaire afin d’étendre leur portée et leur pouvoir.
Après la chute du gouvernement d’Evo Morales en octobre 2018, son parti – le Mouvement vers le Socialisme (MAS) – a réussi à se réorganiser face au gouvernement intérimaire de Jeannine Añez. Les élections tant attendues approchant, la polarisation sociale et politique augmente.
Apparu dès 1984 en Australie, la pratique de la « budgétisation sensible au genre » (ou gender budgeting, en anglais) permet aux administrations publiques de prendre en compte les inégalités femmes-hommes dès l’élaboration de leur budget pour mieux les réduire.
Au Cameroun, la tribu de Baka — peuple autochtone africain — subit répression, racisme et des abus physiques de la part des écogardes des parcs nationaux de conservation de la faune et de la flore, au mépris des engagements internationaux pour le droit des peuples autochtones.