Cet article revient sur une étude de la fondation Jean Jaurès sur la désinformation et le complotisme. L’auteur met en avant la perspective clinique individualisante et apolitique de ce type d’étude : en pointant les « jeunes » et/ou les « classes populaires » comme personnes à risques du complotisme, l’étude néglige de réfléchir aux causes profondes d’une défiance légitime.