Penser les conflits internationaux permet-il de mieux comprendre un système agroalimentaire et énergétique fragile où l’invasion d’un seul pays fait bondir les prix et met en péril l’accès à l’alimentation et au chauffage de millions de personnes ?
Aborder les concepts de justice sociale et de justice reproductive avec un regard féministe pourrait devenir un moyen pour affronter le régime de Poutine et remettre en cause le militarisme russe.
Comment le complotisme s’avère-t-il un outil clé pour servir les dictatures dans leur guerre informationnelle aujourd’hui ? Les régimes autoritaires font usage des tendances complotistes : rajouter une couche de « complexité » bien artificielle à l’aide de contrefeux et distiller le doute. L’objectif est de jouer sur les opinions publiques occidentales et empêcher toute identification possible aux victimes de leurs crimes.
La propagande fait rage dans l’est de la République démocratique du Congo, entre le M23 et Kigali d’un côté, et Kinshasa de l’autre. Cette guerre de l’information a des effets réels sur le terrain : elle accroît les tensions, peut déclencher des mouvements de troupes et tend à influencer les acteurs extérieurs.
Les événements extrêmes qui se déroulent ne sont pas uniquement climatiques, mais également politiques. Un exemple est l’assaut du Capitole aux États-Unis le 6 janvier 2021. Le retour de la dynastie Marcos, l’incitation à la rébellion de Trump, le régime ethno-nationaliste de Modi en Inde, le gouvernement à tendance fasciste de Bolsonaro au Brésil...
Le conflit entre Arménie et Azerbaïdjan au Haut-Karabakh a repris en septembre 2022. Il met en scène une lutte à mort entre deux peuples situés dans une zone du Caucase marquée par d’anciennes puissances impériales. La Russie, Israël et les États-Unis suivent de très près cette guerre de cent ans qui oppose Arméniens chrétiens et Azerbaïdjanais musulmans.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie marque un tournant dans la dynamique géopolitique d’Internet, rendant tout renversement majeur inimaginable. Il s’agit notamment de l’importance sans précédent des acteurs non étatiques dans la guerre au niveau de l’État et de la mise en évidence de la centralité des réseaux d’information dans les conflits physiques.
L’accord de paix signé en 2020 avait suscité une vague d’espoir au Darfour. Las, cette région est toujours le théâtre de nombreuses violences. Avec la complicité du gouvernement, les Janjawid attaquent des camps de déplacés et des villages majoritairement non arabes. Pour se défendre, ces derniers se sont armés.
Un atroce paradoxe est en train de se produire dans ce pays ravagé par la guerre qu’est l’Ukraine. Des milliers d’Ukrainiennes et d’Ukrainiens sont privé·es de nourriture dans les villes assiégées par l’armée russe, alors que les stocks de céréales du pays sont pleins à craquer et que le gouvernement supplie l’aide internationale d’exporter les céréales ukrainiennes sur les marchés internationaux.