Penser les conflits internationaux permet-il de mieux comprendre un système agroalimentaire et énergétique fragile où l’invasion d’un seul pays fait bondir les prix et met en péril l’accès à l’alimentation et au chauffage de millions de personnes ?
Depuis le 27 septembre des combats de grande intensité se déroulent entre forces arméniennes et azéries autour de la région du Nagorny-Karabagh. Alors que la Turquie envenime le conflit, l’Union européenne est davantage préoccupée par ses intérêts gaziers.
Le 29 février 2020, l’administration américaine et les talibans signaient un accord historique à Doha. Après dix-neuf ans de présence en Afghanistan, la guerre la plus longue des États-Unis prendra-t-elle fin ? Quatre mois plus tard, comment la situation a-t-elle évolué ?
Bientôt quatre ans que le gouvernement colombien et la guérilla aujourd’hui dissoute des FARC ont signé l’accord de Paix. Dans ce processus, plusieurs transformations ont réussi à être impulsées ; cependant, de nombreuses promesses restent lettre mortes. Petit point sur les avancées de ce processus.
Depuis plus d’un an, l’application de l’Accord de Khartoum révèle son instrumentalisation par les protagonistes du conflit. En effet, le processus de paix constitue « la » nouvelle opportunité d’enrichissement aussi bien pour les groupes armés que pour les acteurs gouvernementaux.
Les jeux de guerre tels qu’on les connaît aujourd’hui ont depuis toujours entretenu une certaine confusion entre fiction ultra-patriotique et réalisme violent emprunté à l’univers du cinéma. La réaction du public a quant à elle généralement oscillé entre ventes records et indignation catégorique.
Ponctuellement mais régulièrement la guerre au Yémen revient dans l’actualité : depuis plus de trois ans, tous les observateurs s’accordent sur le désastre en cours, la "pire crise humanitaire du XXIe siècle" dans une indifférence paraissant incompréhensible mais où la responsabilité des pays occidentaux - États-Unis, Grande-Bretagne et France en tête - est engagée.