Penser les conflits internationaux permet-il de mieux comprendre un système agroalimentaire et énergétique fragile où l’invasion d’un seul pays fait bondir les prix et met en péril l’accès à l’alimentation et au chauffage de millions de personnes ?
L’économie égyptienne traverse une crise aiguë et sa dépendance aux importations ne cesse de croître, limitant ainsi son autonomie vis-à-vis des États-Unis et de l’Europe. Le partenariat stratégique d’Israël avec ces derniers lui permet de faire pression sur l’Égypte pour qu’elle accueille les Palestiniens déplacés en échange d’un allègement de sa dette.
En pleine guerre froide, une minuscule île des Caraïbes a osé mener une expérience révolutionnaire. Lorsque la révolution a implosé, les États-Unis l’ont envahie. À la Grenade, la commémoration des événements de 1983 se poursuit encore aujourd’hui, entre les 50 ans de son indépendance et les 40 ans de l’implosion violente du gouvernement révolutionnaire populaire et de l’invasion américaine qui s’en est suivie.
In the throes of the Cold War, a tiny Caribbean island dared to wage a revolutionary experiment. As the Revolution imploded, the United States invaded. Grenada’s reckoning with the events of 1983 continues to this day, for both the 50th anniversary of its independence and the 40th anniversary of the violent implosion of the People’s Revolutionary Government and the subsequent US invasion.
Suite à l’attaque de l’Azerbaïdjan contre les Arménien·nes du Haut-Karabagh le 19 septembre dernier et l’exil forcé qui a suivi, cette région sera bientôt vide d’Arménien·nes ‒ pour la première fois depuis plus de deux mille ans. Cette tragédie aurait pu être évitée. Le New York Times a récemment écrit, à propos de ce qui se passe actuellement dans le Haut-Karabagh, que « presque personne ne l’avait vu venir ». Rien ne pourrait être plus faux. Les Arménien·nes, ainsi que celles et ceux qui ont suivi le conflit, avaient prévenu depuis longtemps que cela arriverait.
Alors que l’assaut israélien contre Gaza se poursuit, des similitudes - et des conclusions - peuvent être tirées en comparant avec l’invasion russe de l’Ukraine. Les deux "crises" ont des racines plus profondes dans l’histoire que le 24 février 2022 pour l’Ukraine ou le 7 octobre 2023 pour la Palestine. Cet article s’efforce d’expliquer les tensions diplomatiques qui sous-tendent le silence des autorités ukrainiennes sur la situation en Palestine, et appelle à la solidarité entre tous les peuples opprimés.
Depuis le début des bombardements d’Israël sur la bande de Gaza (le 7 octobre 2023), les journalistes sur place sont en première ligne et plusieurs ont déjà perdu la vie. Pendant ce temps, dans le reste du monde, la machine médiatique s’emballe au point que des fake news ont été diffusées même à travers les plus grands médias. Au cœur de la crise, une véritable lutte pour l’information s’est mise en place.
As Israel’s assault on Palestine continues, similarities - and conclusions - can be drawn by comparing the Russian invasion of Ukraine and the Israeli ongoing aggression and colonisation of Palestine. Both wars have deepest roots in history than February 24, 2022 for Ukraine, or October 7, 2023 for Palestine. This article strives to describe de diplomatic tensions underlining the silence from Ukrainian authorities on Palestine, and calls for grassroot solidarity between all oppressed people.
Ce rapport montre l’impact profond et durable des dépenses militaires et ventes d’armes sur les capacités de faire face à la crise climatique, et plus encore, pour le faire d’une manière qui favorise la justice. Chaque dollar dépensé pour l’armée augmente non seulement les émissions de gaz à effet de serre (GES), mais détourne aussi les ressources financières de la lutte contre l’une des plus grandes menaces existentielles que l’humanité ait jamais connue...
Aborder les concepts de justice sociale et de justice reproductive avec un regard féministe pourrait devenir un moyen pour affronter le régime de Poutine et remettre en cause le militarisme russe.