Une réflexion historique sur les principaux projets de reboisement massifs en Chine met en évidence le rôle de plus en plus important joué par le capital et les forces du marché dans la Chine rurale.
Un rapport publié par l’ONG de défense des luttes paysannes GRAIN décrit comment les technologies numériques sont aujourd’hui utilisées en Amérique du Sud pour renforcer les processus de concentration des terres agricoles dans les mains d’une poignée d’acteurs privés au détriment des petits paysans et des communautés indigènes.
L’Europe exporte des produits agrochimiques dont elle interdit l’usage sur son territoire et importe les aliments cultivés avec ces produits chimiques dans d’autres régions du monde. Cette pratique transfert les risques liés à l’utilisation de ces produits pour les travailleurs et l’environnement à d’autres pays comme le Brésil.
La crise climatique - et plus largement la crise environnementale - que nous traversons est générée par des modes de production et de consommation insoutenables. Le recours massif aux intrants de synthèse (pesticides et engrais) ainsi qu’à la biotechnologie (comme les OGM) sont des emblèmes de l’industrialisation de l’agriculture.
Les incendies qui détruisent l’Amazonie et attirent l’attention du monde entier ne sont que la face la plus visible de l’exploitation de la plus grande forêt tropicale du monde. Derrière l’abattage de la forêt et les incendies se cachent de puissants intérêts économiques : l’élevage du bétail, le commerce illégal du bois et la production de soja.