Depuis l’invasion russe en février 2022, la guerre en Ukraine est au centre des questions de politique étrangère et des médias. Cependant, peu d’attention a été accordée à une question majeure qui est au cœur du conflit : qui contrôle les terres agricoles dans le pays connu comme le « grenier de l’Europe » ?
Après la banane et l’ananas, l’avocat est le fruit le plus commercialisé au monde : sa culture se développe en termes de production et d’hectares accaparés, et continue de s’étendre à de plus en plus de pays. Le Mexique, premier exportateur mondial, assure 40 % de la totalité de ces exportations mais ses chaînes d’approvisionnement sont marquées par la dévastation et l’extorsion.
Les plantations de palmier à huile constituent une cause principale de la déforestation dans le sud-est du Mexique. Guadalupe Núñez Salazar est coordinatrice d’un Réseau de femmes de la côte en rébellion, un regroupement d’environ 80 femmes provenant de diverses communautés des municipalités côtières du Chiapas pour défendre leurs terres et leurs territoires.
Du champ à nos assiettes, la numérisation des systèmes agroalimentaires progresse sur la planète, avec des impacts peu connus. De nombreuses questions se posent avec cette nouvelle vague technologique dans les champs. Qu’est-ce que c’est, et qu’est-ce que cela signifie ? Quels sont ses impacts sur la paysannerie, l’agriculture familiale et de petite échelle ?
Découvrez les critiques quant à l’avancée du contrôle des transnationales sur l’agriculture des pays du Sud global.
C’est sous le gouvernement de Horacio Cartes que l’agrobusiness a reçu sa plus forte impulsion, doublée d’une nette augmentation des processus de criminalisation des protestations sociales, autochtone et paysanne.
A partir del gobierno de Horacio Cartes se produjo el mayor impulso al agronegocio, junto a un incremento de los procesos de criminalización contra la protesta social, indígena y campesina.
Un rapport expose la gravité de la situation : en 35 ans, le pays a vu 15% de sa surface en eau s’assécher. Dans l’État du Mato Grosso do Sul, la perte a été de 57%. La réduction la plus importante a eu lieu près des frontières agricoles ; les températures extrêmes et la construction de barrages aggravent ce processus de destruction.