Le bilan de la guerre pour la démocratisation déclenchée par les Occidentaux contre la Libye est désastreux, aussi bien pour la population que pour les institutions. Pour sortir de la crise, il est urgent de repenser la transition et de rompre avec la stratégie suivie jusqu’à maintenant.
Le Lac Tchad s’est considérablement asséché depuis le début des années 1970, jusqu’à faire à peine 2 000 km2, ce qui représente une diminution de plus de 90 % de sa surface.
Son assèchement contribue à perpétuer l’instabilité dans les pays de la région.
Les disponibilités en eau courante ont diminué de 60 % depuis quarante ans en Afrique du Nord. La modification de la pluviométrie liée au réchauffement climatique, le mauvais entretien du réseau et l’insuffisance d’infrastructures d’épuration sont en cause dans cette impasse inquiétante, qualifiée par les experts de stress hydrique. Dont les premières victimes sont les petits paysans de la région.