« Aujourd’hui en France, les enfants intersexes [1] sont toujours soumi·ses à des opérations chirurgicales ou/et des traitements hormonaux sans leur consentement éclairé et sans nécessité de santé.
Ces actes constituent des violations des droits humains et ont été condamnés à plusieurs reprises par l’ONU en 2016 (Comité des droits de l’Enfant, Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, et Comité contre la torture).
En France, la DILCRAH appelle à l’arrêt de ces mutilations. En mai dernier la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme, et en juillet le Conseil d’État ont publié des avis dans le même sens.
Le droit des enfants à l’intégrité physique et sexuelle est un droit inaliénable. Pour les enfants intersexes comme pour les autres, cela implique le droit de choisir si, quand, et comment, leur corps sera modifié. »
Pour en savoir plus et participer à la campagne, le site du collectif « non aux mutilations intersexes » propose textes, outils de campagnes et pétition.