Protéger les enfants et défendre leurs droits

Une initiative sur les migrations

, par Agenda de la Solidarité Internationale

Chaque mois, à travers une thématique, l’agenda de la solidarité internationale propose de revenir sur deux initiatives portées par des associations, citoyen·nes, ONG, etc. pour comprendre les grandes problématiques internationales, montrer le pouvoir des mobilisations et donner des envies d’engagement.
Nous vous offrons donc, tout au long de l’année, des extraits de notre agenda.
En décembre, la lumière est mise sur les migrations.

Couverture du petit guide Protéger les enfants et leurs droits de La Cimade.

La France s’est engagée à travers la Convention internationale des droits de l’enfant et de nombreux textes français et européens, à protéger et offrir une vie digne aux enfants résidant sur son sol, quelle que soit leur nationalité ou celle de leurs parents. Or, chaque jour, les politiques migratoires menées à l’échelle française et européenne bafouent les droits les plus élémentaires de milliers d’entre elles et eux.
Vivre en famille, manger à sa faim, avoir un toit, être scolarisé·e, soigné·e ou encore protégé·e en cas de violence est loin d’être une réalité pour un trop grand nombre :

  • Des enfants maintenu·es dans la précarité : la plupart des parents « sans papiers » travaillent malgré l’interdiction. Il ne suffit pas d’avoir des enfants pour bénéficier de prestations familiales : il faut avoir un titre de séjour et des enfants né·es à l’étranger entré·es en France après une procédure de rapprochement familial.
  • Des enfants confronté·es à l’univers carcéral : c’est contraire à toutes les règles de la protection de l’enfance. Pourtant celles et ceux dont la minorité est contestée sont mis·es en prison avec des adultes, le plus souvent sans que la justice se soit prononcée sur leur âge.
  • Des familles séparées : en outre-mer, l’État français crée des centaines de mineur·es isolé·es. Les parents d’enfants français·es, que la loi protège théoriquement de l’expulsion, sont placé·es en centre de rétention, d’où ils et elles ne peuvent plus prouver la contribution à l’éducation de leurs enfants.
  • Un droit à l’éducation bafoué : pour se soustraire à leur obligation de scolariser les enfants, certaines municipalités exigent des parents des justificatifs administratifs indus, d’autres prétextent du caractère illégal de l’habitat de la famille (bidonville, squat…).

Le petit guide Protéger les enfants et leurs droits déconstruit les préjugés et appel au respect des droits.

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