Considérée comme l’une des langues les plus anciennes d’Afrique, la langue N|uu (du peuple san) est pourtant menacée. Katrina, une des deux dernières locutrices, enseigne depuis 20 ans aux plus jeunes membres de sa communauté par des cours basés sur des chants, des jeux et de la danse. Une équipe de linguistes a voulu participer au travail de Katrina pour protéger la langue N|uu, ce qui a débouché sur la publication du tout premier livre dans cette langue.
Selon les membres de l’Association progressive pour la Communication (APC), dont le siège se trouve en Afrique, la réponse de la communauté internationale après la découverte du variant Omicron a révélé le phénomène de discrimination continue dont est victime le continent.
Avant l’arrivée de la pandémie de Covid-19, les droits des réfugié·es étaient déjà bafoués et face à des problèmes déjà graves, les conséquences de la pandémie étaient malheureusement prévisibles. De nombreux·ses réfugié·es vivent dans les logements insalubres et surpeuplés des camps, dans des bidonvilles et des zones urbaines. Dans ce contexte, les termes « restez à la maison », « prenez soin de vous » et « distanciation sociale » n’ont guère de sens.