L’Écosse accueillera la COP26, le sommet de l’ONU sur les changements climatiques, en novembre 2021, et occupera le devant de la scène du bras de fer mondial pour savoir si, et comment, le monde prendra des mesures urgentes pour enrayer la hausse des températures et l’accélération de la destruction de l’environnement.
Une génération de Français qui a longtemps fait l’expérience d’une invisibilisation imposée par le mythe universaliste se lève. Les mobilisations du printemps 2020 ont souligné la nécessité de scruter les angles-morts de l’histoire de la France, de questionner les failles de l’idéal républicain afin de produire de l’en-commun, un récit véritablement universaliste qui fasse écho à une pluralité de perspectives.
L’aide humanitaire non gouvernementale est actuellement dominée par un modèle d’organisation, des financements et une visibilité opérationnelle qui peuvent l’identifier comme un outil du soft power des pays occidentaux. Ce modèle touche ses limites en termes de crédibilité, d’efficacité et d’acceptabilité. Il est devenu anachronique par rapport aux évolutions internationales des dernières décennies, qui ont conduit à l’émergence d’un monde multipolaire.
« Gesturing Towards Decolonial Futures » (GTDF) est un collectif de chercheur·ses, d’artistes, d’éducateur·rices, de militant·es et de gardien·nes des savoirs autochtones provenant du Nord et du Sud. Ce collectif lance une discussion autour du fait que, pour beaucoup de peuples autochtones, l’effondrement du système actuel n’est pas forcément une mauvaise nouvelle.
Dans le climat actuel, le recours à la violence est une tentation de plus en plus forte. Se nourrissant de la colère de nombreux·ses citoyen·nes, des inégalités croissantes, d’un sentiment de déclassement et d’une immense frustration face aux différentes politiques menées.
Le meurtre, vendredi 28 août, du bâtonnier du barreau de Port-au-Prince a provoqué de larges remous en Haïti. Venant s’ajouter à une longue liste d’assassinats, il jette une lumière crue sur l’insécurité et l’impunité, la responsabilité de l’État et la complicité de l’international.
Des militantes se battent pour le droit à l’avortement
En Namibie, en pleine quatrième vague de soulèvements féministes à l’ère de la technologie, les militantes ont afflué vers des plateformes de médias sociaux comme Twitter pour organiser une campagne en ligne visant à légaliser l’avortement.
Les reportages des médias occidentaux sur la crise politique en Ethiopie ferment les yeux sur les origines du mouvement citoyen qui se cache derrière les protestations. En fermant les yeux sur l’amplification de la résistance populaire, cette couverture médiatique se révèle incapable d’apporter une vision complète et équilibrée de la situation, pourtant nécessaire afin de comprendre la crise.
10 000 kilomètres parcourus en un peu moins d’un an ! C’est une marche sans précédent qui relie New Delhi, en Inde, à Genève, en Suisse. Le départ a été donné le 2 octobre 2019, jour du 150ème anniversaire de la naissance de Gandhi, pour une arrivée le 25 septembre 2020, journée internationale de la paix.
Chaque mois, à travers une thématique, l’agenda de la solidarité internationale propose de revenir sur deux initiatives portées par des associations, citoyen·nes, ONG, etc. pour provoquer le changement. L’objectif est de comprendre les grandes problématiques internationales, montrer le pouvoir (...)
Écrivain et militant, Raúl Zibechi s’est consacré à la compréhension des pratiques et des stratégies de ceux d’en bas. Dans cet entretien, il analyse ces 20 dernières années de politique en Amérique latine. Mais pas de la politique institutionnelle que font les gouvernements et les États : de l’art de gérer la vie que les peuples ont construit sur leurs territoires, en résistance constante à un modèle capitaliste néolibéral de plus en plus féroce.
La violence du régime d’Omar Al-Bachir avait poussé de nombreux opposants sur les routes de l’exil, notamment en France. En 2019, ils se sont mobilisés au moment de sa chute. Loin de leur pays, les militants soudanais continuent à s’organiser pour soutenir la mobilisation populaire dans leur pays.
En Seine-Saint-Denis (93), près d’un millier d’enfants vivent en squat, en bidonville ou à la rue, à quelques kilomètres à peine de la capitale française, de la Tour Eiffel et des grands magasins.
L’association ASET 93 agit depuis plus de 10 ans en faveur de la scolarisation des enfants éloigné·es de l’école sur son territoire. Elle mène des actions éducatives au sein des bidonvilles.
Au Cameroun, la tribu de Baka — peuple autochtone africain — subit répression, racisme et des abus physiques de la part des écogardes des parcs nationaux de conservation de la faune et de la flore, au mépris des engagements internationaux pour le droit des peuples autochtones.
Shahd Abusalama raconte l’expérience de son père Ismaïl dans le système carcéral israélien et appelle à une solidarité active avec les prisonniers de Palestine et du monde.
« J’ai été condamné à sept fois la prison à vie plus dix ans et je pensais que la prison de Nafha serait ma tombe. (...)
Pour la première fois en France, un projet d’habitat participatif a prévu un système d’assainissement écologique pérenne, avec des toilettes sèches, dans chaque logement. Des toilettes sans eaux, c’est donc la première initiative de ce genre qui prendra place à l’Ôôôberge, à Dol-de-Bretagne.
Cet article d’Hugo Slim fait part des réflexions de ce professeur d’éthique dans l’aide humanitaire sur le racisme systémique dans la façon dont l’aide humanitaire est organisée, aujourd’hui, dans le monde.
Qui pourrait croire de nos jours que la baie de New York a fait partie des environnements les plus sains de la planète avec une biodiversité foisonnante ? Pollution et surexploitation en ont fait un endroit peu attractif et dont personne n’oserait manger les fruits de la pêche.
Dans un article écrit depuis leur confinement à Kigali, deux chercheuses vivant au Royaume-Uni livrent leurs réflexions sur la couverture médiatique internationale de la pandémie de coronavirus et de l’Afrique. Selon elles, cette couverture recycle des clichés de l’Afrique, et l’Occident est peut-être en train de rater une occasion de repenser sa position ainsi que sa relation avec le continent.
Important outil d’activisme, Twitter déçoit finalement les pro-démocratie
En Thaïlande, l’espoir d’un changement politique s’est renforcé en 2020 à la suite d’une vague de manifestations étudiantes à travers le pays après la dissolution du parti d’opposition par la Cour constitutionnelle. Cette vague de protestations, surnommée le phénomène du "tremblement de terre de la jeunesse", reflète la conscience politique de la jeunesse thaïlandaise.