La Nakba n’est pas seulement comme un événement historique, ni comme un lieu dans la mémoire collective du peuple palestinien : c’est une réalité quotidienne qui reste présente dans la vie de la population palestinienne.
La Nakba n’est pas seulement comme un événement historique, ni comme un lieu dans la mémoire collective du peuple palestinien : c’est une réalité quotidienne qui reste présente dans la vie de la population palestinienne.
Les disponibilités en eau courante ont diminué de 60 % depuis quarante ans en Afrique du Nord. La modification de la pluviométrie liée au réchauffement climatique, le mauvais entretien du réseau et l’insuffisance d’infrastructures d’épuration sont en cause dans cette impasse inquiétante, qualifiée par les experts de stress hydrique. Dont les premières victimes sont les petits paysans de la région.
Les politiques passées et présentes de la Banque mondiale et du FMI ont apporté un soutien essentiel à la financiarisation de l’alimentation et de l’agriculture. Cela s’est traduit par l’accaparement des terres, l’exposition des petits exploitants agricoles à une forte volatilité des prix, la concentration du pouvoir dans les entreprises agricoles et l’expansion d’une agriculture industrielle néfaste pour le climat.
Alors qu’une nouvelle réforme de la politique agricole commune (PAC) se dessine, s’intéresser à d’autres réalités agricoles peut se révéler instructif. À l’approche du 17 avril, journée internationale des luttes paysannes du nord comme du sud, leurs points de convergence et leurs originalités (…)
Toutes les questions que la pandémie du coronavirus pose de manière aiguë remettent en cause nos systèmes alimentaires dans leur ensemble. La Confédération paysanne incite à revaloriser les paysans dont l’objectif premier est de satisfaire le besoin de la population de se nourrir sainement, en quantité et qualité.
Dans l’histoire de la résistance populaire contre les accords de libre-échange, le 4 novembre 2019 restera une journée mémorable. Ce jour-là, cédant à l’immense pression des paysans, des syndicats et des communautés rurales, le gouvernement central de l’Inde a décidé de mettre un terme à sa (…)
En Afrique subsaharienne et à Madagascar, le phénomène d’accaparement des terres est apparu tardivement, car le droit foncier coutumier ne permettait pas les transactions privées jusque dans les années 1990.
Aux Philippines, des centaines de paysan·nes, de jeunes de zones rurales, de population urbaine précaire et de la société civile organisée se mobilisent contre la libéralisation du marché du riz.
Face à l’appropriation du vivant par les semenciers via les droits de propriété industrielle, des associations proposent de mettre à disposition de tous des « semences libres ». D’autres proposent des « semences en open source », librement reproductibles. Utopie ou véritable alternative à la confiscation du vivant ?
Au cours des dernières années, le gouvernement tanzanien a violemment expulsé des populations Massaï en brûlant des bomas, en détruisant de la nourriture, en réquisitionnant le bétail et en déplaçant par la force des dizaines de milliers de villageois de leurs terres ; tout ceci au nom de la « préservation des écosystèmes pour le tourisme ».
En Argentine, les organisations qui luttent pour l’accès à la terre et aux ressources naturelles font face à la criminalisation croissante de l’Etat et des entreprises privées. Ce sont les femmes qui sont en première ligne de ces résistances, et Lucia Ruiz nous raconte les stratégies de luttes collectives mises en place.
Les entreprises, les gouvernements et les institutions internationales proposent une nouvelle solution miracle pour remédier à la faim, à la malnutrition et au changement climatique : la numérisation, c’est-à-dire l’adoption des technologies de l’information-communication (TIC) et de l’intelligence artificielle (IA) dans la vie quotidienne et dans les différentes activités sociales.
Surproduction de lait : ici et ailleurs les éleveurs boivent la tasse. Renforcer la filière locale et équitable de produits laitiers en Afrique de l’Ouest nécessite de revoir les politiques européennes.
Cet article relate l’histoire de la perte et du vol, encadré par la loi, des terres du Sud des Etats-Unis ; une histoire devenue une partie structurante de l’histoire des États-Unis. Au cours du dernier siècle, plus de 12 millions d’hectares agricoles appartenant à des personnes noires sont passés aux mains de personnes blanches.
La convergence de la crise climatique et de la hausse des importations de produits alimentaires en Afrique mène tout droit à la catastrophe. À moins que des mesures ne soient prises pour mettre en place des systèmes alimentaires locaux et supprimer la dépendance croissante vis-à-vis des importations de céréales et d’autres aliments de base...
La crise climatique - et plus largement la crise environnementale - que nous traversons est générée par des modes de production et de consommation insoutenables. Le recours massif aux intrants de synthèse (pesticides et engrais) ainsi qu’à la biotechnologie (comme les OGM) sont des emblèmes de l’industrialisation de l’agriculture.
Les habitant·es affirment que les grandes exploitations commerciales d’arbres d’eucalyptus assèchent leurs sources d’eau et les affament. Et il se pourrait bien qu’un tribunal leur donne raison.
Cette introduction révèle une nouvelle vague d’accaparement des océans, et répond à quelques unes des principales questions sur les mécanismes qui facilitent ce processus ainsi que ses impacts sur les personnes et les environnements.
Les incendies qui détruisent l’Amazonie et attirent l’attention du monde entier ne sont que la face la plus visible de l’exploitation de la plus grande forêt tropicale du monde. Derrière l’abattage de la forêt et les incendies se cachent de puissants intérêts économiques : l’élevage du bétail, le commerce illégal du bois et la production de soja.
Le « carbone bleu » est apparu comme un système de compensation des émissions et d’absorption de carbone dans les territoires côtiers. Cependant, des organisations indonésiennes mettent en garde contre le fait que l’initiative Carbone bleu est une stratégie visant à transformer les territoires côtiers et maritimes en actifs négociables.