Malgré la laïcité inscrite dans sa constitution, l’histoire de l’Inde indépendante est marquée par de nombreuses tensions impliquant les diverses communautés religieuses. La situation des femmes est particulièrement difficile, notamment à cause du poids de la religion et des traditions...
A l’occasion des prochaines élections en France, il est utile de revenir sur ce dossier qui permettait de décrypter les discours politiques autour de la question migratoire en période électorale, en France et dans d’autres pays européens.
In the north eastern state of Assam, a community marginalised historically on the grounds of ethnicity and religion, Assamese Muslims of Bengal-origin find their voice through poems in the wake of a new citizenship act and reclaim the term ‘miyah’, an Urdu word for ‘gentleman’ turned a word of abuse. Young women poets from the community go further to raise questions of gender equality and violence.
Dans l’Assam, dans le Nord-Est de l’Inde, vit une communauté historiquement marginalisée pour des raisons d’appartenance ethnique et de religion : les musulman·es assamais·es d’origine bengalie. Ils et elles font entendre leurs voix à travers des poèmes en réponse à une nouvelle loi sur la citoyenneté, et se réapproprient le terme « miyah », un mot ourdou qui désigne au départ un gentleman, mais qui est devenu une insulte. De jeunes poétesses de la communauté vont encore plus loin en abordant les questions d’égalité des genres et de violences à caractère sexiste.
Avec l’adoption de la loi de la citoyenneté (amendement) (CAA), la religion devient un critère pour accéder à la citoyenneté indienne. De nombreuses manifestations, fortement réprimées, ont émergé pour contester cette compréhension religieuse de la nationalité indienne.
Dans le sud-est du pays, proche de la frontière syrienne, le gouvernement turc se livre à une révision de l’histoire. Islamisation de lieux culturels et cultuels, réforme de l’organisation territoriale : tout est fait pour imposer l’islam sunnite comme moteur de l’identité turque, en effaçant les traces des minorités ethniques et religieuses.
Le rapport à l’islam demeure héritier d’une perception faite de méfiance et de volonté d’encadrement. Ce compte-rendu d’Orient XXI autour du livre de Jalila Sbai
"La politique musulmane de la France", sur le lien entre le rapport à l’islam et l’histoire coloniale est à lire.