Pour analyser ce que les politiques ciblent comme une « crise migratoire » ce dossier explique qu’il n’existe plus de politique d’accueil et que la confusion règne dans la définition des notions de clandestins, migrants, réfugiés...
L’attention portée à l’Érythrée n’a cessé de croître ces dernières années. Des « évasions » spectaculaires relayées par la presse soulèvent de plus en plus de questions : que se passe-t-il réellement dans ce pays, alors que quelques fuites médiatisées masquent l’exil de centaines de personnes chaque mois ?
Suite au coup d’État militaire de février, la répression sanglante des forces de l’ordre face aux manifestant·es civiles dans les villes de Birmanie a déclenché une vague d’indignation au sein de la communauté internationale. Ce coup d’État militaire a contribué au ralliement entre mouvements pro-démocratie et rébellions ethniques.
Avant l’arrivée de la pandémie de Covid-19, les droits des réfugié·es étaient déjà bafoués et face à des problèmes déjà graves, les conséquences de la pandémie étaient malheureusement prévisibles. De nombreux·ses réfugié·es vivent dans les logements insalubres et surpeuplés des camps, dans des bidonvilles et des zones urbaines. Dans ce contexte, les termes « restez à la maison », « prenez soin de vous » et « distanciation sociale » n’ont guère de sens.
Le Liban est confronté à la dure réalité du travail des enfants, résultant de l’échec des politiques de protection des mineurs, en dépit des aides internationales qui se chiffrent en millions, et du travail des agences des Nations unies.
Après des mois de tensions croissantes, une offensive militaire éthiopienne contre un groupe armé dans la région du Tigré pousse des dizaines de milliers de personnes à fuir pour se mettre à l’abri, soulevant des inquiétudes sur l’émergence d’une crise humanitaire.
Plus de la moitié des personnes migrantes en France sont des femmes. Parce qu’elles sont des femmes, elles sont en proie à des discriminations et des violences spécifiques. La Cimade a ainsi mis en place dans plusieurs régions des permanences juridiques spécialisées dans l’accompagnement des femmes étrangères victimes de violences.
Le Centre Frantz Fanon a ouvert ses portes fin 2018 à Montpellier. L’idée est née du besoin grandissant de renforcer l’accès aux soins psychiques pour les personnes exilées. L’équipe pluridisciplinaire accueille des personnes exilées en souffrance psychologique résidant dans le Gard et dans l’Hérault.
Dans les camps de réfugié·es et de déplacé·es du Kurdistan irakien vivent des centaines de milliers de personnes, adultes comme enfants, qui ont fui les conflits. Des solutions existent pour favoriser la résilience et contribuer à surmonter ces situations difficiles, et l’éducation populaire en fait partie.
Deux termes qu’il faudrait essayer d’éviter lorsqu’on écrit au sujet des réfugié·es sont « sans précédent » et « crise ». Malgré cela, de nombreux indices tendent à montrer que les risques auxquels sont confronté·es les réfugié·es sont aujourd’hui peut-être les plus importants de ces trois dernières décennies.