Ce dossier présente, sous forme de fiches, la situation dans dix pays africains basées sur les entretiens menés auprès des coordinateur·ices terrain dans chaque pays membre de la coalition (Cameroun, Niger, Tchad, Togo, Guinée, Burundi, Congo, Gabon, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo).
Ce dossier propose de s’approprier le numérique comme outil d’éducation populaire et s’interroge : comment l’ECSI peut-elle susciter la réflexion autour de notre intimité numérique et faciliter le questionnement autour des impacts de ces nouveaux outils sur notre société ?
L’article 7 de la loi sur les Jeux olympiques a été adopté le 23 mars 2023 par l’Assemblée, actant l’entrée formelle de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans le droit français, jusqu’en décembre 2024. À l’ombre du tumulte de la réforme des retraites, et grâce à une procédure extrêmement rapide, le gouvernement a réussi à faire accepter une des technologies les plus dangereuses jamais déployées.
Depuis le coup d’État de novembre 2017, sous la direction du Président Emmerson Mnangagwa, l’espace civique du pays se rétrécit à la fois en ligne et hors ligne alors que le régime emploie une série de mesures légales et extra-légales pour contrecarrer la dissidence.
Le gouvernement chinois soutient les initiatives Smart City par le biais d’échanges technologiques directs avec le Zimbabwe...
Le capitalisme de surveillance est un mode d’être du capitalisme aujourd’hui dominant l’ensemble des institutions économiques et politiques. Il mobilise toutes les technologies de monitoring social et d’analyse de données dans le but de consolider les intérêts capitalistes à l’encontre des individus qui se voient spoliés de leur vie privée, de leurs droits et du sens de leur travail. L’exemple des entreprises-plateformes comme Uber est une illustration de cette triple spoliation des travailleurs comme des consommateurs. L’hégémonie d’Uber dans ce secteur d’activité s’est imposée, comme tout capitalisme hégémonique, avec la complicité des décideurs politiques.
Alors que l’Internet est de plus en plus régulé, il se retrouve aussi de plus en plus victime de coupures. Ces coupures peuvent avoir différentes raisons, allant d’une faille technique à une volonté délibérée de la part des États d’empêcher les habitant·es de communiquer, notamment lors de révoltes ou de périodes d’instabilité politique. Comment contourner les censures et rétablir les connexions ? Comment s’organiser sans internet ?
Il y a un an, lorsque l’armée myanmaraise a envoyé des tanks dans les rues, et rassemblé des fonctionnaires et des militants, elle a coupé l’accès à internet, aux réseaux de téléphonie mobile, fait fermer la radio, ainsi que les chaînes de télévision. Aujourd’hui, l’armée redouble d’efforts pour resserrer le contrôle autoritaire de la sphère internet...
One year ago, as the Myanmar military sent tanks down the streets and rounded up government officials and activists, it shut down the internet, mobile phone networks, radio, and television channels. As it plunged the country into a communications blackhole, the junta launched concerted assaults at already threadbare protections online to throttle expression and information-sharing. Today, the military is ramping up efforts to cement authoritarian control of online space, alongside violent crackdowns, and serious human rights violations. This is a digital coup, and the world must resist.
A l’occasion de la quatrième et dernière contribution aux réflexions des rencontres « Faut-il en finir avec le Libre ? », cet article met en lumière la notion d’« exceptionnalisme tech », ce qui se joue autour des monopoles, de leur régulation et des perspectives en termes de mouvement politique large que cela ouvre.