L’arrivée de Bruno Retailleau, nouveau ministre de l’Intérieur nommé le 21 septembre 2024, a été marquée par une nouvelle irruption dans le débat public de discussions politiques et médiatiques autour de la rétention administrative des étrangers. Ces dernières ont à nouveau révélé les approximations et idées reçues dans ce domaine, nécessitant ainsi le rappel de quelques points factuels.
En juillet 2024, Emmanuel Macron a reconnu le plan d’autonomie marocain comme seule solution au Sahara occidental. Au mépris de la lutte pour l’autodétermination du peuple sahraoui. Par cette annonce, la France se range ouvertement du côté du Maroc qui revendique la souveraineté sur le territoire du Sahara occidental depuis 1975.
EU funding drives the militarisation of security and migration policies
An apparently unstoppable march in the militarisation of security and migration policies and their implementation led Statewatch and the Transnational Institute (TNI) to focus on EU security budgets for two successive (…)
La récente décision britannique de suspendre une partie de ses ventes d’armes à Israël intervient à quelques jours du dixième anniversaire de la signature du Traité des Nations unies sur le commerce des armes. L’occasion de faire le point sur la géopolitique du trafic d’armes et la législation à cet égard. Ainsi que sur la responsabilité des États.
À la mi-septembre 2024, la ville de Fnideq, frontière entre la Méditerranée et le Rif occidental, a été le théâtre d’affrontements et d’arrestations de migrants tentant de traverser vers l’Europe. Le système de surveillance mis en place par le Maroc et l’Espagne au profit de l’Union européenne a été mis à rude épreuve. Mais jusqu’où pourra aller l’externalisation des frontières ? Reportage.
La Cop29 s’achève ce 22 novembre à Bakou, Azerbaïdjan. L’industrie des fossiles y a envoyé, comme chaque année, des centaines de lobbyistes pour influer sur les négociations. Mais comment lutter contre le changement climatique sans s’attaquer au secteur pétrogazier ?
L’Organisation des Nations unies est la cible de Benyamin Nétanyahou car elle représente le droit international. Ses agences, ses Casques bleus au Liban sont, verbalement et physiquement, attaqués. Ces attaques systématiques contre l’ONU ne datent pas d’aujourd’hui, comme le relate cet article.
Le passage de MENA à WANA est plus qu’un simple changement de nom
Décoloniser le langage et la terminologie employée pour parler du monde et de ses peuples fait partie du processus de prise de conscience croissante de nos héritages coloniaux et témoigne du désir de les démanteler à travers le monde.
Ainsi, l’eurocentrisme du terme MENA ("Moyen-Orient et Afrique du Nord") est dénoncé depuis des années, avec des suggestions pour le remplacer par des termes tels que SWANA (Asie du Sud-Ouest et Afrique du Nord) ou WANA (Asie de l’Ouest et Afrique du Nord)...
Cela fait un an qu’Israël bombarde Gaza et maintenant le Liban voisin. L’impunité israélienne est rendue possible par l’inaction occidentale. Jamais une telle guerre n’aurait été possible sans l’appui militaire, politique et économique de l’Occident. Les crimes israéliens sont donc également des crimes occidentaux, dans lesquels Washington, Paris et Berlin portent une responsabilité directe.
Les travailleurs palestiniens, qui assurent des services essentiels, sont exploités pour leur main-d’œuvre bon marché par Israël qui, en retour, leur impose des salaires bas, une surveillance abjecte et une violence quotidienne.
Ces derniers mois des responsables de mouvements notamment Kanaks, Guadeloupéens ou Corses ont accepté de participer à des invitations du régime azerbaïdjanais et de sa « BIG » initiative de Bakou. Voici une note à propos du positionnement du régime Aliev d’Azerbaïdjan qui pourrait s’avérer une dangereuse source de provocations, de corruption et de confusion pour les luttes anticoloniales légitimes et nécessaires.
Une approche alternative pour comprendre la Palestine, dans son contexte régional et en prenant en compte la place centrale qu’occupe le Moyen-Orient dans notre monde dominé par les combustibles fossiles.
Ces dernières années, Chypre est passée en première ligne de l’arrivée de demandeurs d’asile fuyant la Syrie, l’Afghanistan, mais aussi la RD-Congo, le Cameroun ou le Bangladesh pour rejoindre l’Europe et espérer une vie meilleure. Face à cet afflux, les violences xénophobes ont augmenté, alimentées par la progression de l’extrême droite, dont le parti ELAM vient de faire élire pour la première fois un eurodéputé, lors des récentes élections.
Il n’y a pas que des hommes qui prennent la route de l’exil. Des femmes aussi se lancent dans l’aventure, pour le meilleur et parfois pour le pire. Dans cette série de sept podcasts réalisée au Sénégal, des migrantes parlent des raisons qui les ont poussées à partir (et parfois à revenir), des difficultés qu’elles ont rencontrées au cours de leur exil, mais aussi des joies et des réussites.
Comme toutes les guerres, celle que mène Israël contre Gaza coûte extrêmement cher économiquement et la croissance est en chute libre. Mais elle ne s’effondre pas grâce à l’aide publique et privée des États-Unis, de l’Union européenne, ou encore de l’Inde et la Chine. Benyamin Nétanyahou peut poursuivre tranquillement son génocide des Palestiniens.
Les États africains se voient régulièrement proposer des Accords de Libre Échange (ALE) par les grandes puissances économiques mondiales. Le rapport de force est tellement déséquilibré qu’ils semblent devoir en rester les grands perdants. Mais l’histoire récente nous montre cependant une certaine capacité à résister à l’entrisme européen et américain.
Alors que les infrastructures et la prise en charge en matière de santé restent déficientes dans le monde arabe, la santé mentale, comme partout ailleurs, reste le parent pauvre de la médecine. S’il existe des pathologies psychiatriques dont l’origine neurobiologique et neurodéveloppementale est bien établie, de nombreux problèmes d’ordre psychologique ou psychiatrique sont causés par des déterminants familiaux, sociaux, économiques et politiques.
Si le tourisme social et le tourisme solidaire constituent bien deux segments « nobles » – mais au poids relatif minime – du marché touristique contemporain, leurs objectifs, leur trajectoire et leurs publics les distinguent du tout au tout. Le premier, en déclin, vise l’accès des pauvres au tourisme pas trop lointain. Le second, en hausse, vend aux riches l’illusion d’aider les pauvres du bout du monde.
La communauté internationale continue de fermer les yeux sur la catastrophe qui se déroule actuellement au Soudan. Au-delà de l’humanitarisme institutionnel, le Soudan est actuellement confronté à deux dilemmes qui le privent de la solidarité du grand public. La question de l’identité a contribué en grande partie au conflit interne du Soudan. Le Soudan n’est pas assez arabe pour le monde arabe et n’est pas assez africain pour le monde africain.