Pour analyser ce que les politiques ciblent comme une « crise migratoire » ce dossier explique qu’il n’existe plus de politique d’accueil et que la confusion règne dans la définition des notions de clandestins, migrants, réfugiés...
L’attention portée à l’Érythrée n’a cessé de croître ces dernières années. Des « évasions » spectaculaires relayées par la presse soulèvent de plus en plus de questions : que se passe-t-il réellement dans ce pays, alors que quelques fuites médiatisées masquent l’exil de centaines de personnes chaque mois ?
Depuis la proclamation de son indépendance en 1956, le Soudan est en proie à des conflits. Le pays se situe dans une région instable au bord de la mer Rouge, du Sahel et de la Corne de l’Afrique. Les combats actuels, centrés dans la capitale du pays et les principales villes, ont déjà attiré l’attention des puissances mondiales.
Le pays pourrait se diriger vers une guerre à part entière et même vers une désintégration, ce qui aurait des implications plus larges pour le Moyen-Orient et une grande partie de l’Afrique subsaharienne.
Depuis les années 90, de nombreuses villes, en Europe et aux États-Unis, se sont officiellement déclarées lieux d’accueil pour les migrants. Cet article souligne le rôle clé de la société civile, mais aussi les limites des villes accueillantes, souvent confrontées à des obstacles juridiques.
Supposer que les changements climatiques de plus en plus intenses entraîneront une migration et des déplacements de population plus importants est tout à fait raisonnable. Des images de Bangladais cherchant refuge pour échapper au dernier cyclone ou de Californiens fuyant les feux de forêt des banlieues confirment cette impression : le changement climatique est en train de provoquer la prochaine grande migration.
It is entirely reasonable to assume that as climate change intensifies, it will result in more human migration and displacement. Images of Bangladeshis seeking refuge from the latest cyclone or Californians fleeing suburban wildfires affirm a sense that climate change is driving the next great migration. And yet the great paradox of climate migration is that there is no such as thing as a “climate migrant” or “climate refugee”.
L’accord de paix signé en 2020 avait suscité une vague d’espoir au Darfour. Las, cette région est toujours le théâtre de nombreuses violences. Avec la complicité du gouvernement, les Janjawid attaquent des camps de déplacés et des villages majoritairement non arabes. Pour se défendre, ces derniers se sont armés.
La « solution » de l’élite à la crise climatique consiste à transformer les personnes déplacées en main-d’œuvre migrante exploitable. Nous avons besoin d’une véritable alternative internationaliste. La liberté de rester et la liberté de circuler, c’est-à-dire l’absence de frontières, sont des réparations décoloniales et une redistribution dues depuis longtemps maintenant.
L’échec des approches rentables fondées sur les lois du marché en vue d’atténuer le changement climatique a largement démontré que les peuples autochtones détiennent bon nombre de réponses. Il est indispensable de tirer des leçons de l’engagement de la Birmanie vers une nouvelle transition.