Dans le village de montagne Saint-Geniez, dans les Alpes-de-Haute-Provence, une conscience communale de la gestion des forêts s’est progressivement développée à travers la sélection de trois habitant·es garant·es du bon déroulement des coupes.
Une réflexion historique sur les principaux projets de reboisement massifs en Chine met en évidence le rôle de plus en plus important joué par le capital et les forces du marché dans la Chine rurale.
Au Cameroun, la tribu de Baka — peuple autochtone africain — subit répression, racisme et des abus physiques de la part des écogardes des parcs nationaux de conservation de la faune et de la flore, au mépris des engagements internationaux pour le droit des peuples autochtones.
Alors que le monde observe avec angoisse l’évolution de l’épidémie de Covid-19, les feux de forêts qui déciment une partie l’Asie du sud-est passent inaperçus dans les médias de notre partie du monde. Voici la synthèse d’un article d’Asia Sentinel sur le sujet, disponible en anglais sur leur site.
L’expérience à laquelle sont confrontés les peuples aborigènes face à ces méga-feux dévorant de grands pans de l’Australie est bel et bien différente de celle que connaissent les peuples non-indigènes.
Les habitant·es affirment que les grandes exploitations commerciales d’arbres d’eucalyptus assèchent leurs sources d’eau et les affament. Et il se pourrait bien qu’un tribunal leur donne raison.
Wangari Maathai, professeure en médecine vétérinaire, biologiste et militante, fonde le mouvement de la ceinture verte, the Green Belt Movement, sous l’égide du Conseil national des femmes du Kenya (NCWK), en 1977. Ce mouvement lutte ainsi contre la déforestation et la dégradation de l’environnement.
Les ONG de conservation ont accru les pressions qui s’exercent sur les peuples autochtones Wayana. Après avoir subi pendant des années les manières directives et paternalistes de traiter avec les communautés forestières, les Wayana ont décidé de suivre leur propre voie, celle qui correspond à leur propre façon de penser et de vivre.
Les producteurs d’eucalyptus se sont déplacés de la Forêt Atlantique au Cerrado, ce qui a intensifié l’appropriation des terres des communautés autochtones et des quilombolas, et incite à la déforestation. Le bois produit est acheté par l’entreprise Suzano, qui fabrique de la cellulose et la vend à de grandes marques internationales.