Le constat paraît unanime : depuis plusieurs dizaines d’années, les luttes et les solidarités sont en position de résistance plus que de progression ou de conquête de nouveaux droits. Même dans des régions du monde qui semblaient être une source d’espoir pour les droits et les libertés, les reculs sont amers...
La situation dans le pays ne cesse d’empirer. Face à la politique de terreur déployée par l’armée, la solidarité internationale doit impérativement prendre plus d’ampleur. C’est notamment vrai en France.
Les syndicats de l’industrie et de l’habillement du Myanmar appellent les marques internationales prestigieuses présentes dans le pays à dénoncer le coup d’état et à refuser toute répression contre les salarié-es. Les femmes sont au premier rang des luttes.
Obéissance ne veut pas dire soumission ! Lorsque ces règles sont injustes et que leur légitimité n’est plus acceptée, alors la non-violence invite à les contester, à s’y opposer dans un cadre légal, puis, en dernier recours, elle propose d’y désobéir pour montrer son désaccord et tenter de les changer.