Entre l’occupation violente des lieux du pouvoir à Brasilia par les militant·es d’extrême-droite pro-Bolsonaro le 8 janvier ; l’installation d’une dictature civico-militaire au Pérou depuis début décembre ; la victoire électorale du fascisme en Italie... la démocratie paraît reculer partout, être en danger et ne pas tenir ses promesses d’égalité politique et de garantie des libertés. Plus que jamais, le n°23 de la collection Passerelle, ses analyses et ses débats, sont d’une brûlante actualité.
La situation dans le pays ne cesse d’empirer. Face à la politique de terreur déployée par l’armée, la solidarité internationale doit impérativement prendre plus d’ampleur. C’est notamment vrai en France.
Les syndicats de l’industrie et de l’habillement du Myanmar appellent les marques internationales prestigieuses présentes dans le pays à dénoncer le coup d’état et à refuser toute répression contre les salarié-es. Les femmes sont au premier rang des luttes.
Obéissance ne veut pas dire soumission ! Lorsque ces règles sont injustes et que leur légitimité n’est plus acceptée, alors la non-violence invite à les contester, à s’y opposer dans un cadre légal, puis, en dernier recours, elle propose d’y désobéir pour montrer son désaccord et tenter de les changer.
L’accord de Paris a été qualifié d’historique et largement célébré par les instances politiques nationales et internationales, tout comme les grands médias. La lecture est toute autre du côté des mouvements sociaux et écologistes qui alertent sur le contenu de l’accord et revendiquent plus que jamais la nécessité de renforcer les luttes pour la justice climatique.