« L’accaparement violent des terres et la déforestation pour l’expansion de plantations agro-industrielles provoquent une nouvelle vague d’oppression en Afrique, avec des effets dévastateurs sur les populations, et avec des conséquences encore plus graves pour les femmes. Face à l’injustice sociale et environnementale en cours en Afrique, la défense des droits des peuples est essentielle pour démanteler le pouvoir des entreprises et remettre en cause le modèle capitaliste d’expansion des plantations industrielles. »
Partant de ce constat, le « tribunal des peuples africains contre la déforestation et l’accaparement des terres », organisé par Les amis de la terre Afrique, s’est réuni du 25 au 27 novembre 2020, à Lagos (Nigéria). Avec l’objectif de « documenter les cas de violations des droits de l’homme et les dommages environnementaux par les sociétés de plantations industrielles et leurs financiers en Afrique, montrer leur nature systémique, et rendre visibles les luttes des communautés en première ligne. »
Le site du tribunal populaire rappelle, en anglais, ses objectifs, les 10 cas qui lui ont été soumis par les communautés de 10 pays différents, ainsi que son verdict.
Un résumé des cas présentés au tribunal peut être lu en français, par ici.