Eduquer à l’environnement et à la solidarité internationale, penser un autre monde

Pour aller plus loin sur les enjeux environnementaux

Du côté de l’ECSI N° 33 – décembre 2020

, par ritimo

La nature est un champ de bataille
KEUCHEYAN Razmig, éditions Zones, mars 2014
« L’auteur démontre qu’une approche consensuelle où tous se donneraient la main pour sauver la planète en éteignant la lumière en sortant d’une pièce est une mystification. L’humanité ne subit pas uniformément la crise écologique nous dit-il avec de nombreux exemples dans le monde entier. Via la localisation des décharges toxiques aux États-Unis, il s’attache à démontrer qu’il existe “un racisme environnemental” »

« Sans les femmes, la réponse au défi écologique est partielle »
CLIMATES, Reporterre, décembre 2020
« Comment accepter qu’une partie de la population décide encore pour l’autre ? D’autant plus dans les institutions et rendez-vous mondiaux œuvrant contre le réchauffement climatique. Les femmes, qui représentent 70 % des 1,2 milliard de personnes vivant avec moins d’un dollar par jour, seront pourtant parmi les plus frappées par ce bouleversement. »

Pour chaque enfant, un air pur. Les effets de la pollution de l’air en ville sur les enfants.
UNICEF, mars 2019.
« En France, 3 enfants sur 4 respirent un air toxique. Dans plusieurs agglomérations, sur le chemin pour se rendre à l’école ou dans la cour de récréation, ils inhalent des gaz et des particules qui peuvent avoir des effets néfastes et durables sur leur santé. Le simple fait de respirer met les enfants en danger. Quelles solutions ? »

L’urgence écologique vue du Sud
DUTERME Bernard, CETRI, éditions Syllepse, août 2020.
« Comment les États du Sud, « émergents » ou « moins avancés », se positionnent-ils dans les négociations climatiques internationales ? Les concepts d’éco-impérialisme, de justice verte, d’écologie décoloniale convoqués par les mouvements qui, en Afrique, en Amérique latine et en Asie, à rebours des opinions publiques, se mobilisent sur des enjeux environnementaux, apportent des réponses ».

Quelle est l’empreinte carbone de mes comptes bancaires ?
POIDATZ Alexandre, Oxfam, octobre 2020.
« Alors que les six groupes bancaires français affichent depuis 2015 leur volonté de s’aligner avec les objectifs de l’Accord de Paris, aucune banque française ne s’est engagée à réduire son empreinte carbone générale et les 4 plus grandes banques françaises continuent de soutenir le développement de nouveaux projets de pétrole et de gaz. » Dans son dernier rapport « Banques : des engagements climat à prendre au 4ème degré », Oxfam montre que si « une banque a une empreinte indirecte via ses financements et investissements, notre argent en tant que cliente et client, en a également une ».

« Respecter les limites planétaires, c’est protéger nos droits fondamentaux »
ALTERNATIVES ECONOMIQUES, Entretien avec Valérie Cabanes, juin 2020.
« Si le climat et la biodiversité devenaient des valeurs aussi fondamentales que l’égalité ou la liberté, la dignité ou le bien-être, cela signifierait concrètement que nous comprenons à quel point nos droits fondamentaux humains ne peuvent plus être garantis sans que les systèmes écologiques de la terre dont nous dépendons pour respirer, boire, manger, nous soigner soient préservés. »

« Aujourd’hui pour sauver l’accumulation du capital, on est obligé de détruire la démocratie »
BASTAMAG, entretien avec Pierre Charbonnier, septembre 2020
« L’inaction écologique menace désormais l’espace démocratique, estime le philosophe Pierre Charbonnier. Les régimes autoritaires qui émergent ne se constituent-ils pas en appui à l’accumulation de richesses par quelques-uns au prix de la dilapidation des ressources de tous ? »

Les milieux sociaux sont inégaux face à la pollution au travail
OBSERVATOIRE DES INEGALITES, octobre 2020.
« L’environnement de travail des ouvriers n’a rien à voir avec celui des personnes qui travaillent dans les bureaux. Produits dangereux, fumées, poussières ou bruit : l’exposition aux nuisances est sans comparaison entre les milieux socioprofessionnels et les secteurs d’activité. »

La naissance du colonialisme vert
HEEMERYCK Antoine, Le café des francophones, Radio România Internaţional, octobre 2020.
Echanges avec l’historien Guillaume Blanc, en trois émissions radio. Convoquant archives inédites et récits de vie, ce livre met au jour les contradictions des pays développés qui détruisent chez eux la nature qu’ils croient protéger là-bas, prolongeant, avec une stupéfiante bonne conscience, le schème d’un nouveau genre de colonialisme : le colonialisme vert. « Passage d’une gestion coloniale des parcs naturels en Afrique à une gestion par des institutions internationales, rupture ou continuité ? »

Le « racisme environnemental », une bombe politique
LINDGAARD Jade, Mediapart, juillet 2020
« La concomitance de l’épidémie de Covid et de l’indignation collective qui a suivi la mort de George Floyd a réactivé les questionnements sur les liens entre couleur de peau et enjeux écologiques. »

Le pouvoir colonial joue la tension en Kanaky
COLLECTIF SOLIDARITE KANAKY, décembre 2020
« Une mobilisation massive est en cours en Kanaky Nouvelle-Calédonie pour défendre la souveraineté du peuple sur ses ressources minières, pour empêcher le pillage de ces ressources par des multinationales et, in fine, pour lutter contre la colonisation toujours en cours. »