Pourquoi la « déplateformisation » de Trump était inévitable

, par Ina, la Revue des médias , SMYRNAIOS Nykos

Trump réduit au silence par Twitter

Dans la foulée de l’invasion du Capitole le 6 janvier dernier, les principales plate-formes des médias sociaux ont suspendu les comptes personnels du président états-unien. Une situation inédite pour un président encore en exercice. S’en sont suivies des réactions inquiètes et justifiées quant au pouvoir que détiennent ces plate-formes pour encadrer et limiter la liberté d’expression.

D’autres réactions ont pointé l’hypocrisie et l’incompétence de ces grandes plate-formes dont les mesures, tardives, ne doivent pas faire oublier leur part de responsabilité dans l’émergence d’un terreau propice aux théories complotistes, ni leur difficulté à mettre en place des politiques de modération transparentes et légitimes.

De fait, cette décision présente un caractère historique et intrinsèquement positif. Elle a été imposée par un puissant mouvement populaire aux États-Unis. Elle résulte aussi d’une prise de conscience généralisée de la puissance exorbitante des acteurs oligopolistiques de l’Internet et une exigence sociale de plus en plus forte pour que ceux-ci rendent des comptes.

Le fait de réduire au silence le principal pôle de discours fascisant de notre époque est un pas dans la bonne direction. Au delà, sans attendre l’impulsion des gouvernements, tous les acteurs et mouvements sociaux se doivent d’imposer à ces plate-formes un cadre de régulation démocratique de l’expression politique en ligne.

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