L’Angolagate est une affaire de vente d’armes par des intermédiaires non autorisés pendant la guerre civile angolaise. C’est aussi une affaire de trafic d’influence, de corruption, de fraude fiscale et d’abus de biens sociaux. Les bénéficiaires en ont été des dirigeants angolais, des banquiers, des hommes d’affaires et politiques français de tous bords. Plus justement, l’Angolagate doit être compris comme une privatisation de la guerre pour satisfaire des intérêts personnels financiers et politiques, par le détournement des ressources angolaises (en milliards d’euros) au détriment du peuple
de ce pays. Accessoirement l’argent du contribuable français est mis à contribution pour permettre le fonctionnement de cette "pompe à fric". L’Angolagate est une illustration de la Françafrique, la politique occulte qui a assuré jusqu’à ce jour la préservation des intérêts diplomatiques et économiques de la France en Afrique.
* Lire l’article "Que fait la France en Angola(gate) ?" (pdf, 2 p.)