Le plaisir de manger fait place depuis des années à la notion de sécurité alimentaire : la chasse aux microbes, aux prions, aux pesticides, aux nitrates... l’emporte sur la recherche des saveurs et du bien-être pour tenter de juguler les dérives de l’agro-industrie. Nombre de consommateurs manifestent - tout naturellement ! - de l’intérêt à l’égard d’un mode de production qui n’utilise pas de produits chimiques de synthèse pour respecter le développement naturel et la qualité des espèces, pour renouveler les ressources de la terre nourricière et pour préserver l’environnement dans toutes ses composantes, y compris sociales : l’agriculture biologique.
La bio c’est la vie - par définition ! - ; alors que la standardisation et l’industrialisation de l’agriculture la maltraitent, quand elle n’est pas éradiquée par l’irradiation des aliments.
Encore faut-il être cohérent : manger bio n’est pas une fin en soi, c’est une démarche de qualité qui doit donner du sens à un développement soutenable.